La nomination d’un nouveau président du Palais de Tokyo, à Paris, traîne en longueur depuis le départ en janvier de Jean de Loisy pour prendre la direction de l’École nationale supérieure des Beaux-Arts. Franck Riester, le ministre de la Culture, a bien proposé une shortlist au président de la République. Le dossier est depuis fin mai sur le bureau d’Emmanuel Macron, mais rien n’a avancé depuis. Aucun des candidats présélectionnés n’a encore été reçu à l’Élysée.
À l’issue d’un appel à candidatures, Franck Riester a retenu celles du curateur français Simon Castets, directeur du Swiss Institute, à New York ; d’Emma Lavigne, directrice du Centre Pompidou-Metz ; ainsi que du tandem composé des critiques d’art et commissaires d’exposition Dorothée Dupuis et Gaël Charbau. Comme ce fut le cas pour la direction générale des patrimoines du ministère de la Culture ou, encore aujourd’hui, pour la direction de l’Opéra national de Paris, l’indécision présidentielle provoque l’inquiétude des équipes. L’incertitude sur la future présidence du Palais de Tokyo empêche en particulier la préparation de la programmation artistique qui prendra place après celle prévue par Jean de Loisy, laquelle s’étend jusqu’à l’été 2020.