Le projet pharaonique franco-saoudien visant à transformer le site archéologique d’Al-Ula, en Arabie saoudite, en destination touristique majeure, prend forme. Les grandes lignes du programme ont été annoncées dans un manifeste culturel dévoilé hier à l’inauguration de l’exposition « Al-Ula, merveille d’Arabie », à l’Institut du Monde Arabe (IMA), à Paris. Élaboré par la Commission royale pour Al-Ula, présidée par le jeune prince Badr bin Abdullah, nommé ministre de la Culture début juin, en partenariat avec l’Agence Française pour le Développement d’Al-Ula (Afalula), le manifeste prévoit entre autres la création dans la région d’un musée volcanique, inspiré des formations de roches volcaniques du site, et du musée d’Hégra, qui sera consacré à la culture préislamique nabatéenne, à l’origine d’Al-Ula. La « Vallée des arts Wadi al Fann » présentera une collection de sculptures contemporaines qui seront intégrées au paysage. La France a signé en avril 2018 un accord de dix ans avec l’Arabie saoudite pour développer Al-Ula, un chantier chiffré entre 40,5 et 81 milliards d’euros.
Le projet Al-Ula se dévoile
Le projet pharaonique franco-saoudien visant à transformer le site archéologique d’Al-Ula, en Arabie saoudite, en destination touristique majeure, prend forme.
7 octobre 2019