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Simon Hantaï, un nouvel envol au Bourget

L'édito du lundi 14 octobre 2019

Philippe Régnier
13 octobre 2019
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L’un des événements de cette semaine de la FIAC, moment unique où le monde de l’art contemporain international se réunit à Paris, se tient à la Galerie Gagosian au Bourget, avec l’exposition de Simon Hantaï « Les noirs du blanc, les blancs du noir ». Les occasions de voir les œuvres de celui que François Mathey avait qualifié en 1976 de « seul “peintre sacré” de notre temps » sont rares. L’artiste décédé en 2008 avait d’ailleurs lui-même orchestré sa disparition, décidant en 1982 de ne plus exposer, de ne plus participer à la vie publique et, par la même occasion, de mettre fin à sa collaboration avec Jean Fournier, son galeriste de toujours. Il était cependant revenu en 1998 avec une exposition personnelle à l’Espace Renn à Paris, sous le commissariat d’Alfred Pacquement. Il avait également renoué avec Jean Fournier qui l’a exposé jusqu’en 2006, année de la disparition du marchand. La Galerie Jean Fournier continue de son côté à montrer régulièrement des œuvres d’Hantaï, l’ironie du sort étant que l’enseigne fut refusée à la FIAC en 2014 avec le projet de consacrer l’ensemble de son stand à l’artiste d’origine hongroise !

Vue de l'exposition consacrée à Simon Hantaï à la galerie Gagosian au Bourget Alexandre Crochet

Avec l’exposition du Bourget, réunissant principalement ses œuvres monochromes opposant le blanc et le noir, c’est une nouvelle page qui s’ouvre pour l’artiste. La Galerie Gagosian s’occupe dorénavant de l’Estate, va soutenir l’artiste sur le marché, en acquérant notamment des œuvres, ce qui va conforter sa cote. Hantaï rêvait de percer aux États-Unis et son entrée dans l’une des plus importantes galeries internationales devrait lui ouvrir de nouvelles portes. La nombreuse famille du peintre souhaitait aussi repositionner l’artiste sur le marché de l’art, selon son fils Daniel. Difficile en l’occurrence de faire meilleur choix que la Galerie Gagosian qui devrait aider à établir le catalogue raisonné de l’artiste qui n’a jusqu’à présent pu aboutir.

Dans ses Propos délibérés (1991), Daniel Buren écrivait : « Je n’en vois aucun autre qui ait cette stature en France […]. Pour le comparer aux vivants, aux artistes de sa génération, il devrait bénéficier d’une notoriété égale à celle d’artistes comme Twombly ou Jasper Johns ». Simon Hantaï partage maintenant la galerie du premier.

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