À la suite des manifestations organisées le 1er juillet devant le musée du Louvre (lire notre édition du 2 juillet), l’institution parisienne a retiré discrètement les mentions du nom Sackler dans les salles de l'aile des antiquités orientales, ainsi que sur son site Internet.
Sur RTL, Jean-Luc Martinez, président du Louvre, a expliqué qu’aucune salle n’avait besoin d’être débaptisée car aucune ne portait le nom de Sackler. Le musée a auparavant confirmé que cette famille de milliardaires propriétaires de l’entreprise pharmaceutique Purdue Pharma, accusée d’avoir alimenté la crise américaine des opioïdes, a financé la restauration d’une dizaine de salles en 1996 et 1997 consacrées à l’art du Levant et de Perse.
Selon Jean-Luc Martinez, la mention du donateur est limitée à vingt ans et aurait dû s’achever en 2013 après cette donation remontant à 1993. Selon le groupe PAIN, qui a participé aux manifestations du 1er juillet, le nom des Sackler a été enlevé ou a été recouvert sur les cartels et panneaux du musée hier matin.