Au musée des beaux-arts de Rouen, une exposition retrace l’histoire européenne des liens entre le cinéma et les autres pratiques artistiques. Suivant un parcours chronologique, l’accrochage met en exergue leurs influences réciproques, mêlant des extraits de films à des œuvres d’artistes tels Monet, Picasso, Cocteau ou Yves Klein. « Arts et cinéma : les liaisons heureuses », jusqu’au 10 février, Musée des beaux-arts, 76000 Rouen.
À l’occasion du centenaire de la naissance de Reynold Arnould, le MuMa, au Havre, rend hommage à l’artiste qui fut aussi son premier directeur, Grand Prix de Rome en 1939 et instigateur d’une politique muséale innovante. L’exposition montre une sélection de ses œuvres des années 1950 et 1960, un univers poétique et singulier. « Reynold Arnould et le nouveau musée du Havre (1952-1965) », jusqu’au 16 février, Musée d’art moderne André Malraux, 76600 Le Havre.
À travers une sélection de tableaux historiques du XVIIIe et du XIXe siècles, le musée du Nouveau Monde, à La Rochelle, explore la représentation plastique de l’empire des Incas à partir du roman publié par le philosophe français Jean-François Marmontel en 1778. « Les Incas de Marmontel », jusqu’au 18 mai, Musée du Nouveau Monde, 17000 La Rochelle.
Le Musée Soulages Rodez consacre une exposition aux artistes femmes engagées dans la création abstraite à Paris dans les années 1950. À travers un ensemble de plus de 70 œuvres, l’institution propose une lecture élargie de cette période en reconsidérant une histoire de l’art jusqu’ici très masculine. « Femmes années 50. Au fil de l’abstraction, peinture et sculpture », jusqu’au 10 mai, Musée Soulages Rodez, 12000 Rodez.
La Fondation Vincent van Gogh Arles explore le thème du travail à travers une centaine de photographies du XIXe siècle et du début du XXe, issues de la collection de Ruth et Peter Herzog. L’ensemble fait dialoguer images d’anonymes et œuvres d’artistes contemporains, tels Mika Rottenberg, Emmanuelle Lainé, Andreas Gursky, Thomas Struth ou encore Cyprien Gaillard. «… et labora », jusqu’au 13 avril, Fondation Vincent van Gogh, 13200 Arles.
Le MAMAC à Nice propose, en collaboration avec le Nouveau Musée National de Monaco, la première grande rétrospective de Lars Fredrikson. L’artiste suédois, pionnier des nouvelles technologies dans les années 1980-1990, fait l’objet depuis quelques années d’une redécouverte. Ses œuvres sont ainsi entrées récemment dans de grandes collections, comme celle du Centre Pompidou à Paris ou de la Galleria Civica d’Arte Moderna e Contemporanea à Turin. « Lars Fredrikson », jusqu’au 22 mars, Musée d’art moderne et d’art contemporain, 06000 Nice.