Phillips a engrangé 908 millions de dollars en 2019, soit une baisse de 8 millions de dollars comparée à 2018, la plus grosse année de son histoire. Ces résultats stables sont notamment dus à une hausse de deux activités que la maison anglo-saxonne (propriété du groupe russe de luxe Mercury) a entrepris récemment de développer : les ventes privées, qui progressent de 34 % (soit 171,8 millions de dollars), et les ventes online, dont le volume a bondi de 50 % (soit 75 millions de dollars). Sur le total, les ventes aux enchères ont totalisé 736 millions de dollars. « Ces résultats confortent les progrès accomplis en 2018, malgré un contexte global difficile », a commenté Ed Dolman, le PDG de Phillips. Un autre axe de la firme est le moyen marché, où les risques financiers pour Phillips sont moindres que sur les « tops lots », tel le tableau de Basquiat vendu 15 millions de dollars. « Le marché de l’art contemporain entre dans de nouveaux territoires, grâce à la croissance significative et au dynamisme du moyen marché. L’enjeu n’est plus de se focaliser sur un petit groupe de collectionneurs, mais plutôt de [développer] un cercle mondial de clients bien plus large », explique Ed Dolman. Christie’s et Sotheby’s n’ont pas encore communiqué leurs bilans.
Phillips a consolidé ses résultats en 2019
Phillips a engrangé 908 millions de dollars en 2019.
5 février 2020