La Fondation ALIPH a annoncé hier le lancement d’un fonds d’urgence pour renforcer la protection du patrimoine culturel des zones de conflit et de post-conflit. Outre la fermeture des institutions culturelles du monde entier, la pandémie de Covid-19 a également entraîné l’arrêt des chantiers de restauration du patrimoine. Ces initiatives sont primordiales pour certains pays, garantissant une source de revenus et d’emploi aux communautés locales.
La fondation déplore notamment la suspension des travaux de restauration du stupa bouddhiste de Shewaki, en Afghanistan, qui venaient à peine de commencer, ainsi que celle du tombeau des Askia à Gao, au Mali, subissant le même sort. Pour pallier ces arrêts, l’institution a d’ores et déjà alloué une première enveloppe d’un million de dollars pour aider les opérateurs locaux. Afin d’accompagner ces derniers dans la transition numérique, elle annonce également qu’elle financera du matériel informatique et des programmes de formation en ligne.