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Marché de l'art
Analyse

Galeries : malgré la crise, ouvertures et projets solidaires se multiplient

Dans plusieurs pays de l’Union européenne et au Royaume-Uni, certains galeristes ont maintenu leurs projets en dépit de la pandémie.

Anna Brady
18 août 2020
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En l’absence de la plupart des foires dans un avenir proche et en raison des restrictions toujours en place dans de nombreux pays, certaines galeries téméraires de l’Union européenne et du Royaume-Uni ont décidé d’organiser elles-mêmes leurs propres réjouissances – et peut-être de forcer la chance – en formant des collaborations virtuelles, allant parfois jusqu’à ouvrir de nouveaux espaces ayant pignon sur rue dans ces temps ô combien incertains.

Société expose l’artiste Kaspar Müller dans son nouvel espace de Charlottenburg à Berlin. Courtesy Kaspar Müller and Société. © Société

En juin, alors que la Belgique relâchait le confinement, Xavier Hufkens a ouvert une troisième galerie à Bruxelles. « Votre vie n’est pas une répétition et vous voulez la vivre pleinement », a-t-il déclaré à propos de cette décision. « J’ai 55 ans et c’est ce que je veux – je ne vais pas être arrêté par une pandémie ! », a-t-il ajouté. L’ouverture de la galerie était prévue et il n’avait pas l’intention de changer de stratégie : « Je pense que nous pouvons le faire en toute sécurité. » Xavier Hufkens n’est pas un cas isolé. Les restrictions ayant été levées en juin, Eva Presenhuber a ouvert une nouvelle galerie à Zurich, en Suisse, tandis que Hauser & Wirth a inauguré une deuxième galerie dans la même ville le 9 juillet sur la Rämistrasse. Semiose a ouvert son nouvel espace rue Quincampoix à Paris en juin. Quant à Max Hetzler et à Société, tous deux ont inauguré des espaces à Berlin le même mois.

TOUS AVAIENT DÉCIDÉ DE PRENDRE UN NOUVEAU DÉPART AVANT QUE LA PANDÉMIE NE SE DÉCLARE

Tous, comme Hufkens, avaient décidé de prendre un nouveau départ avant que la pandémie ne se déclare – ces choix n’ont pas surgi de façon fantaisiste pendant le confinement. « Le projet de déplacer l’espace de la galerie de Tiergarten vers Charlottenburg a émergé au cours de la dernière année », déclare Daniel von Wichelhaus, fondateur et directeur général de Société, qui a ouvert son nouvel espace le 16 juin avec une exposition de Kaspar Müller – initialement prévue pour Art Basel. « Je crois fermement en l’espace physique d’une galerie et la réception [du nouvel emplacement] de la Wielandstrasse 26 a vraiment été excellente. », dit-il. La nouvelle galerie de Max Hetzler, sa troisième à Berlin, est installée dans l’ancienne demeure du marchand d’art Alfred Flechtheim. « Nous avons eu de nombreux visiteurs dans tous les espaces ; il y a un appétit pour voir des expositions, déclare Max Hetzler. Il existe également des initiatives de collaboration à Berlin, comme Basel by Berlin et le Sunday Open [ouverture le dimanche, ndlr]. »

UN ESPRIT DE COLLABORATION A ÉGALEMENT ÉMERGÉ À LONDRES, EN GRANDE PARTIE GRÂCE AU GROUPE WHATSAPP DU LONDON GALLERY FORUM

À Londres, Modern Art a ouvert un nouvel espace à Mayfair, avec une exposition de nouvelles œuvres de l’artiste autrichienne Martha Jungwirth le 29 juillet, tandis que la Niru Ratnam Gallery a ouvert ses portes sur Carnaby Street la semaine dernière.Un esprit de collaboration a également émergé à Londres, en grande partie grâce au groupe WhatsApp du London Gallery Forum, créé initialement pour partager des conseils à la suite du confinement du Royaume-Uni en mars. Il est passé à près de 100 membres et a pris une tournure plus officielle avec le London Collective, dont 40 membres se sont réunis sur l’application de réalité augmentée Vortic, présentant des expositions numériques. Les galeries participantes vont des espaces émergents tels que Bosse & Baum, Emalin et Arcadia Missa à des enseignes beaucoup plus importantes, notamment Sadie Coles HQ (Coles a lancé le groupe WhatsApp), White Cube et David Zwirner. Le collectif a également discuté des actions à mener pour la Frieze Week en octobre avec l’équipe de la foire et a élu un comité composé du fondateur de Vortic, Oliver Miro, de sa mère Victoria Miro et de ses collègues galeristes Pilar Corrias, Sid Motion, Tommaso Corvi-Mora et Josh Lilley. Comme le dit Pilar Corrias, « parfois, vous avez besoin d’un choc pour forcer le système à changer. »

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