On avait découvert au Palais de Tokyo, à Paris, en 2019, les sculptures olfactives d’Antoine Renard inspirées de La Petite Danseuse de quatorze ans (1881) d’Edgar Degas. L’artiste revient avec vingt-sept clones en céramique réalisés à l’aide d’une imprimante 3D. Associant à chacun un parfum différent, issu de ses recherches lors de sa résidence à la Villa Médicis, à Rome, il leur redonne une présence tout en posant la question du corps objet, soumis en son temps à la concupiscence masculine et au silence. Antoine Renard considère que « culture, science et politique peuvent se chevaucher et générer un dialogue » fécond.
«Antoine Renard. Amnesia», 5 février - 24 mars 2021, Nathalie Obadia, 18, rue du Bourg-Tibourg, 75004 Paris,