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Perspectives
Opinion

La France, terre des arts

Philippe Régnier
28 mars 2021
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Les grandes maisons de ventes aux enchères internationales en ont fait depuis longtemps l’un des motifs de leur implantation en France. Sotheby’s, Christie’s, Phillips et Bonhams, qui organisera aussi bientôt à Paris des ventes généralistes et d’art, ne s’y sont pas trompés : l’Hexagone est une terre de « sourcing » – cet élément essentiel pour les maisons d’enchères, à savoir trouver des œuvres, si possible importantes, pour leurs ventes – de premier ordre, et plus particulièrement dans les domaines des maîtres anciens et de l’art moderne. L’actualité récente est encore venue le démontrer de manière éclatante.

Jean-Honoré Fragonard, Un philosophe lisant, toile ovale d’origine 45,8 x 57 cm. Est. de 1 500 000 à 2 000 000 euros. © Christian Baraja

Il y eut d’abord la découverte dans un grenier de Toulouse d’un tableau représentant Judith et Holopherne que l’expert Éric Turquin attribua au Caravage. L’œuvre a été cédée de gré à gré en 2019 par le commissaire-priseur de la Ville rose Marc Labarbe. La même année, ce fut un panneau de Cimabue découvert dans une maison de Compiègne qui fut vendu à Senlis par Actéon. Le 20 mars, la même société a cédé une rare Académie d’homme du Bernin, œuvre sur papier trouvée dans une succession, toujours dans la sous-préfecture de l’Oise. Le 25 mars, c’est un rare Van Gogh qui a été vendu à Paris au prix record en France de 13 millions d’euros avec les frais. Ce tableau n’était pas sorti depuis plus d’un siècle de la famille parisienne qui en était propriétaire et qui connaissait son pedigree. La vente, organisée par Sotheby’s, a été réalisée par l’intermédiaire de la société Mirabaud-Mercier. L’histoire ne s’arrête pas là et elle continue de s’écrire encore largement dans les régions de France. Ainsi, le 26 juin sera mis en vente par la maison Enchères Champagne, à Épernay (Marne), une œuvre de Jean-Honoré Fragonard redécouverte par Maître Petit et authentifiée par le Cabinet Turquin. Cette peinture de format ovale, représentant un Philosophe lisant, avait été oubliée depuis deux cents ans, la dernière référence faite à cette toile remontant à 1779. À l’exemple de ces quelques œuvres, nul doute que de nombreux autres trésors se cachent encore dans nos contrées.

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