Le Centre belge de la bande dessinée (CBBD), à Bruxelles, a été contraint de licencier huit de ses salariés – parmi lesquels certains étaient en poste depuis plus de vingt ans –, soit un tiers de son effectif. « Une décision émotionnellement éprouvante », a déclaré sa directrice, Isabelle Debekker, au site flamand Bruzz. La cause ? Une chute vertigineuse de la fréquentation du musée, qui est passée de 260 000 visiteurs en 2019, à 84 000 en 2020, en raison des mesures de restrictions des déplacements internationaux durant la crise sanitaire. Les musées belges ont certes rouvert depuis décembre 2020, mais d’habitude « 80 % des visiteurs viennent de l’étranger », a-t-elle ajouté. Le musée, de statut privé, n’a pu bénéficier d’aides publiques suffisantes pour compenser la baisse de ses revenus. « Comme d’autres secteurs durement touchés, nous avons besoin de données concrètes [de la part des gouvernements]. Pour nous, par exemple, il est important de savoir quand le tourisme reprendra », a affirmé Isabelle Debekker.
Le Centre belge de la bande dessinée de Bruxelles licencie un tiers de son personnel
Le Centre belge de la bande dessinée (CBBD), à Bruxelles, a dû se séparer de 30% de ses salariés en raison de l'impact de la crise sanitaire sur ses ressources.
21 avril 2021

Le premier étage du Centre belge de la bande dessinée de Bruxelles. Courtesy CBBD. Photo : D.R.