Martha Boto (1925-2004), formée à Buenos Aires, opte pour un langage plastique abstrait dès 1954. À son arrivée à Paris, en 1959, elle se lie aux artistes gravitant autour de la galerie Denise René. À partir de 1963, elle recourt à l’électricité et réalise ses premières sculptures cinétiques. Elle partage alors les préoccupations cosmiques du groupe argentin MADI, de Victor Vasarely ou du Groupe Zéro, cherchant à travers un jeu de surfaces réfléchissantes « les lois d’harmonie et d’équilibre qui régissent le cosmos à travers ses relations de lumière, de mouvement, d’espace, de temps, et de couleur ». Ses boîtes lumino-cinétiques comme Essaim de reflets font d’elle une des figures cardinales de la mouvance optico-cinétique.
Martha Boto
Martha Boto (1925-2004), formée à Buenos Aires, opte pour un langage plastique abstrait dès 1954.
30 juin 2021

Martha Boto, Essaim de reflets, 1965, acier inoxydable, aluminium, plexiglas, moteurs. Collection Centre Pompidou, Paris, Musée national d’art moderne - Centre de création industrielle. © Adagp, Paris.