Cinq ans après le succès de la première dispersion, Artcurial propose demain, 15 décembre, une vente consacrée à la suite de la succession du photographe Willy Ronis (1910-2009). Il s’agit de la collection dont a hérité Stéphane Kovalsky, son petit-fils. Dans cet ensemble de 195 images, « on en retrouve certaines plus emblématiques et iconiques de Paris, de la Provence ou plus rares, voire méconnues, comme celles de la RDA », explique ce dernier dans le catalogue de la vente. « Willy était, comme moi, un amoureux de la vie et de la photographie », témoigne aussi Sabine Weiss, autre grande figure de la photographie humaniste à l’agence Rapho. Issu d’une famille originaire d’Odessa, en Ukraine, Willy Ronis signe ici de très beaux autoportraits de jeunesse, notamment au violon (est. 1 000-1 500 euros). Il immortalise les grèves ouvrières des années 1930, le monde des usines des années 1950 ou celui des corons contrastant avec les fêtes populaires des Trente Glorieuses. La vacation inclut des images iconiques tel Le petit parisien (1952), garçonnet courant avec sa baguette de pain (est. 8 000-12 000 euros), celles du Paris populaire ou celui des amoureux ou encore les portraits de personnalités, d’Aragon à Sartre.
Succession Willy Ronis : suite de la dispersion chez Artcurial
Cinq ans après le succès de la première dispersion, Artcurial propose, mercredi 15 décembre 2021, une vente consacrée à la suite de la succession du photographe Willy Ronis (1910-2009).
14 décembre 2021