On y croisait Raymond Pettibon, Roman Signer, Jim Dine, Sophie Calle, Michel Houellebecq, Yannick Haenel, André S. Labarthe ou Olivier Assayas. Le Festival international du livre d’art et du film (Filaf), créé en 2011, a annoncé hier par un courriel de son président et fondateur Sébastien Planas « qu’il tirait sa révérence ». En onze éditions, cet événement totalement indépendant avait su réunir le temps d’une semaine de juin à Perpignan le meilleur de l’édition d’art et du film sur les artistes et architectes, le tout rythmé dans une ambiance unique par des rencontres et lectures. « Il s’agit d’une décision mûrement réfléchie, nous a confié Sébastien Planas. C’est le bon moment pour arrêter », citant l’exemple du chef espagnol Ferran Adrià qui avait fermé son restaurant au sommet de sa gloire. La pandémie de Covid-19 et la conquête de la mairie de Perpignan par le Rassemblement national en 2020 n’ont pas été sans incidence sur cette décision. L’équipe du festival devrait rester active, réfléchissant à des résidences sous le label by Filaf, le président se lançant aussi quant à lui dans l’écriture.
Perpignan : le FILAF se saborde
Le Festival international du livre d’art et du film (Filaf), créé en 2011, a annoncé hier par un courriel de son président et fondateur Sébastien Planas « qu’il tirait sa révérence ».
19 janvier 2022