L’ancien président-directeur du Louvre, Jean-Luc Martinez, a été placé en garde à vue du 23 au 25 mai par l’OCBC (Office central de lutte contre le trafic de biens culturels) dans le cadre d’une enquête sur un trafic d’antiquités. Il a été mis en examen pour « blanchiment et complicité d’escroquerie en bande organisée ». Ses confrères égyptologues, Vincent Rondot, directeur du département des antiquités égyptiennes du Louvre, et Olivier Perdu, rattaché quant à lui à la chaire d’égyptologie du Collège de France, ont été aussi entendus par la police sans que des charges soient retenues contre eux. L’ancien président-directeur du Louvre est soupçonné d’avoir fermé les yeux sur de faux certificats censés attester de l’origine de cinq chefs-d’œuvre égyptiens acquis par le Louvre Abu Dhabi pour plusieurs dizaines de millions d’euros. Certains conservateurs s’interrogent sur le timing de ces interrogatoires, réalisés aussitôt après le départ de l’ancienne ministre de la Culture, Roselyne Bachelot.
Louvre Abu Dhabi : Jean-Luc Martinez mis en examen dans une affaire de trafic d’antiquités
L’ancien président-directeur du Louvre, Jean-Luc Martinez, a été placé en garde à vue du 23 au 25 mai par l’OCBC (Office central de lutte contre le trafic de biens culturels) dans le cadre d’une enquête sur un trafic d’antiquités.
30 mai 2022