Le nom magique de Givenchy a fait crépiter les enchères le 14 juin au théâtre Marigny à Paris. Sous le marteau de Christie’s, la session de prestige, organisée en milieu d’après-midi pour toucher l’Amérique et l’Asie, a totalisé 83 millions d’euros, la vacation s’achevant « en gants blancs » : les 63 lots ont trouvé preneur. Ce résultat a d’abord été obtenu grâce à 17 enchères millionnaires. Clou de la vente, une Femme qui marche I d’Alberto Giacometti conçue vers 1932-1936 et estimée autour de 30 millions d’euros, a atteint 27 millions d’euros. Un simple oiseau en plâtre du même artiste a obtenu 4,2 millions d’euros. Une toile bleue de Miró est partie pour 6,8 millions d’euros. Au chapitre des antiquités, passion de Givenchy, un bureau plat Louis XV attribué à Joseph Baumhauer s’est vendu pour 2,3 millions d’euros, et un bureau à cylindre assez massif de David Roentgen et François Rémond, d’époque Louis XVI, pour 2,1 millions d’euros, record pour Roentgen. Hier, la vente de jour consacrée également à la résidence parisienne du couturier a engrangé 10,4 millions supplémentaires. La dispersion se poursuit aujourd’hui avec le manoir du Jonchet, ainsi qu’en ligne, avec deux ventes jusqu’aux 22 et 23 juin.
Les prix s’envolent pour la collection Givenchy chez Christie’s
Le nom magique de Givenchy a fait crépiter les enchères le 14 juin au théâtre Marigny à Paris.
16 juin 2022