Au Japon, la pratique de la céramique fut interdite aux femmes durant plusieurs siècles. Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, elles s’emparent de cet art pour s’affirmer pleinement sur la scène contemporaine internationale. Sont présentées au musée national des Arts asiatiques – Guimet des œuvres de Koike Shoko, l’une des premières femmes diplômées du département de céramique de l’Université des arts de Tokyo, des sculptures aux formes organiques de Katsumata Chieko ou encore des volumes de Futamura Yoshimi évoquant des racines. La génération la plus jeune, née dans les années 1970-1980, est représentée notamment par Hosono Hitomi et Hattori Makiko. Toutes deux travaillent la porcelaine, et leurs œuvres, véritables prouesses techniques, nécessitent plusieurs mois de séchage.
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«Toucher le feu. Femmes céramistes au Japon», 1er juin-3 octobre 2022, musée national des Arts asiatiques – Guimet, 6, place d’Iéna, 75016 Paris.