Ce sont près de 145 galeries à Paris et en régions qui participent à Un Dimanche à la galerie, « un chiffre très élevé », souligne Anne-Sophie Simenel, nouvelle co-déléguée générale du Comité professionnel des galeries d’art (CPGA), organisateur de la manifestation. Cette année, celle-ci se déroule non pas en novembre ou en septembre, comme lors des éditions précédentes, mais dès le 16 octobre, «pour lancer la semaine de l’art», Paris+ ouvrant trois jours plus tard.
Toutefois, la brochure publiée par le CPGA invite à dessein les amateurs à se rendre toute la semaine suivante dans les galeries, sans se cantonner à ce dimanche d’ouverture exceptionnelle. Cette année, le Dimanche a conçu plusieurs parcours thématiques. «L’Homme à la rencontre de la nature» permet d’embrasser les liens avec l’environnement, de Renato D’Agostin chez Bigaignon à Philippe Cognée chez Templon. Autre approche possible : les femmes artistes, enfin largement visibles dans de nombreuses galeries, de Paola Ciarska (galerie 22,48 m2 ) à Maria Thereza Alves (Michel Rein) en passant par Yoo Hye-Sook (Maria Lund) et Anna-Eva Bergman (Poggi). En outre, la nouvelle scène contemporaine irriguera les accrochages, d’Elsa Guillaume (backslash) à Clara Sánchez Sala (Sator), en passant par Yukimasa Ida chez Mariane Ibrahim.
Surtout, de nombreux participants jouent le jeu de vernissages groupés ce dimanche-là, à l’instar d’Air de Paris, Clavé Fine Art, Laurent Godin, Natalie Seroussi, Mayoral, Polaris, Thaddaeus Ropac, Tornabuoni Art et bien d’autres… Le plan du CPGA pour « Un Dimanche» réunit les galeries par quartier, mais aussi liste les foires et les institutions partenaires de cette riche semaine