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Une peinture inédite de Gustave Le Gray préemptée par le musée d’Orsay

Découverte par le commissaire-priseur toulousain Marc Labarbe, la toile est un rare témoignage des tableaux réalisés par le photographe.

Alexandre Crochet
18 novembre 2022
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Gustave Le Gray, Portrait de Mme G.L, 1853, huile sur toile, 125 x 95 cm. Courtesy Marc Labarbe

Gustave Le Gray, Portrait de Mme G.L, 1853, huile sur toile, 125 x 95 cm. Courtesy Marc Labarbe

Le musée d’Orsay a préempté une peinture inédite de Gustave Le Gray le 17 novembre 2022 lors d’une vente aux enchères organisée à Toulouse par le commissaire-priseur Marc Labarbe, qui a découvert l’œuvre. Des collectionneurs et un musée étranger se sont affrontés pour remporter ce Portrait de Madame G.L. pour 67 600 euros avec les frais. Le tableau est parti, au marteau, pour 54 000 euros, dépassant donc la fourchette des estimations qui était de 30 000 à 50 000 euros. L’œuvre représente l’épouse de Gustave Le Gray, Palmira Madeline Gertrude Leonardi. La peinture fut exposée au Salon de 1853. Avant de devenir un photographe très sollicité, Gustave Le Gray fait en effet ses débuts en tant que peintre. Il suit l’enseignement de Paul Delaroche aux Beaux-Arts de Paris avant de retrouver Jean-Léon Gérôme en Italie. Pendant toute sa carrière, il continuera à peindre, souvent des sujets orientalistes. « Nous ne savons rien de la peinture de Le Gray : aucun tableau n’a été identifié alors qu’il en a produit toute sa vie », écrivait en 2002 Sylvie Aubenas, conservatrice en chef à la Bibliothèque nationale de France, dans le catalogue de l’exposition dédiée au photographe. Ce portrait intime de son épouse est donc non seulement inédit, mais aussi une rareté ! Il est resté entre les mains de leur seul fils resté en vie, puis par transmission dans la famille du petit-fils d’Armand Fallières, président de la République française au début du XXe siècle. Quant à la trace de l’épouse, abandonnée par Gustave Le Gray parti fuir ses créanciers en Méditerranée, elle s’est perdue en Italie…

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