L’ADAGP, en partenariat avec le Palais de Tokyo à Paris, soutient avec la Révélation Art urbain des artistes en début de carrière de la scène française en art urbain. Les candidats doivent être intervenus récemment dans l’espace public et y avoir des œuvres encore visibles.
Le jury a distingué cette année Nestor Nomakh, soulignant « un travail engagé où s’affirme aussi bien un esprit frappeur, en prise directe avec l’espace public et politique, qu’une démarche artistique ouverte à une diversité de formes et de modes opératoires, entre radicalité et autodérision. »
Selon Nestor Nomakh, il « a vite saisi qu’une fois passé l’âge adulte, la vie était vide de toute substance et que pour ne pas vieillir, il ne fallait jamais s’arrêter de jouer. Depuis, il développe un rapport passionnel à l’autorité qui le pousse à toujours plus lui désobéir, d’où une certaine tendance à se prendre pour Spiderman et à faire des méga grands dessins dans toute la ville. »
Le jury, coprésidé par Christian Jaccard (artiste) et Joan Punyet Miró (Succession Miró), était composé de Samuel Bosseur (lauréat de la Révélation 2021), de Claire Moulène (journaliste et commissaire d’exposition), de François Piron (curateur au Palais de Tokyo), d’Alexander Raczka (lauréat de la Révélation 2020), et de Gérard Zlotykamien (artiste), assistés du rapporteur Hugo Vitrani (curateur au Palais de Tokyo).
Le Palais de Tokyo a invité le lauréat, qui recevra une dotation de 5 000 euros, à intervenir en son sein, dans le cadre du Lasco Project. Depuis 2012, ce programme propose à des artistes de la scène post-graffiti d’intervenir dans les méandres de l’architecture du centre d’art.
Nestor Nomakh bénéficiera également d’un portrait filmé d’Atelier A, diffusé sur le site d’Arte et sur la chaîne YouTube de l’ADAGP.