Abonnements
Rechercher
ePaper
Newsletter
Profile
Sign in
Abonnements
ePaper
Newsletter
L'éditorial de la semaine
L'actualité des galeries
Expositions
Marché de l'art
Musées et Institutions
Cette semaine aux enchères
LE MENSUEL
L'éditorial de la semaine
L'actualité des galeries
Expositions
Marché de l'art
Musées et Institutions
Cette semaine aux enchères
LE MENSUEL
Rechercher
États-Unis d'Amérique
Actualité

Des antiquités prêtées par Israël à Donald Trump bloquées à Mar-a-Lago

Initialement prêtés à la Maison Blanche en 2019, les objets – dont certains font partie de la collection des Trésors nationaux d'Israël – ont suivi l’ancien président américain dans sa résidence de Floride. Ils n'ont toujours pas été restitués.

Claire Voon
19 juillet 2023
Partagez
Mar-a-Lago, la résidence privée de Donald Trump à Palm Beach, en Floride. Photo : Jud McCranie

Mar-a-Lago, la résidence privée de Donald Trump à Palm Beach, en Floride. Photo : Jud McCranie

Plusieurs antiquités prêtées par Israël aux États-Unis depuis 2019 sont bloquées depuis des mois à Mar-a-Lago, la résidence de Donald Trump en Floride. Les autorités luttent pour les récupérer. Selon une enquête du quotidien Haaretz, l'Autorité israélienne des antiquités avait envoyé les objets à la Maison Blanche sous l'administration Trump à la condition qu'ils soient retournés dans les semaines suivantes. Mais, ils ont fini par suivre l'ancien président dans sa résidence privée.

L’article ne contient pas d'inventaire complet des antiquités recherchées, mais on y trouve notamment d'anciennes lampes en argile qui font partie de la collection des Trésors nationaux d'Israël. Ces lampes devaient être exposées lors de la traditionnelle cérémonie d'allumage des bougies pour célébrer Hanouka à la Maison Blanche, mais elles n'ont finalement pas été sorties « en raison d'une difficulté bureaucratique avancée par les Américains », selon Haaretz.

Les autorités israéliennes chargées des antiquités avaient l'intention d'envoyer un représentant pour récupérer les objets en personne, évitant ainsi le risque qu’ils soient endommagés lors de leur expédition. La pandémie de Covid-19 a suspendu tous ces projets. L'Autorité des antiquités a demandé à Saul Fox, un important donateur juif américain – qui avait assisté à la célébration de Hanouka en 2019 avec Donald Trump – de s'occuper des objets. Saul Fox a également soutenu financièrement la création d'un centre national pour les pièces de monnaie antiques à Jérusalem, qui porte son nom.

Les fonctionnaires israéliens ont toutefois appris, il y a plusieurs mois, que les antiquités étaient conservées à Mar-a-Lago, la résidence principale de Donald Trump depuis septembre 2019. Selon Haaretz, on ne sait pas si l'ancien président était au courant de l'endroit où elles se trouvaient. Le directeur de l'Autorité des antiquités, Eli Eskozido, a demandé au ministère israélien des Affaires étrangères, au ministre des Affaires stratégiques et à David M. Friedman, ancien ambassadeur des États-Unis en Israël, de l'aider à récupérer les objets.

Dans le cadre d'une enquête fédérale sur la détention de documents classifiés par Donald Trump, des agents du FBI ont perquisitionné sa luxueuse résidence et son club privé en août dernier. Ils ont découvert des boîtes contenant des dossiers, stockées dans une salle de bains de Mar-a-Lago, entre autres endroits inhabituels. Interrogée sur les antiquités prêtées, une source a déclaré à Haaretz qu'elle ne serait pas surprise que « les objets recherchés par Israël soient également retrouvés dans une salle de bains ».

États-Unis d'AmériqueDonald TrumpIsraëlAntiquités
Partagez

À lire également

UNESCOActualité

Inquiets de l’influence chinoise, les États-Unis acceptent de réintégrer l’Unesco

L’administration Biden a accepté de payer plus de 600 millions de dollars d’arriérés à l’agence culturelle des Nations unies chargée de protéger les sites les plus importants du patrimoine mondial.

Tom Seymour
Politique américaineActualité

Le monde de l’art « abasourdi » par la victoire de Donald Trump aux élections américaines

Si des professionnels de l’art et des artistes sont confiants dans le fait que certaines institutions et garanties démocratiques résisteront, beaucoup ont exprimé leur peur, leur choc et leur désarroi.

Helen Stoilas
EditorialActualité

USA : la culture, grande oubliée de la campagne présidentielle

Philippe Régnier
Abonnez-vous à la Newsletter
Informations
À propos du groupe The Art Newspaper
Contacts
Politique de confidentialité
Publications affiliées
Cookies
Publicité
Suivez-nous
Facebook
Instagram
Twitter
LinkedIn
Ce contenu est soumis à droit d'auteurs et copyrights