Yayoi Kusama en vedette chez Von Vertes
Outre une toile de Gerhard Richter, la galerie suisse Von Vertes de Zurich participe au Salon avec notamment un mur entier consacré à la Japonaise Yayoi Kusama. Pour cet ensemble exceptionnel de pièces, les prix s’échelonnent de 300 000 à 3 millions d’euros. Le stand présente une superbe œuvre bleue sur papier de 1952 « très rare », selon Laszlo Von Vertes.
Un service viennois chez Kunsthaus Kende
Spécialisé en argenterie et objets de design moderne en métal, l’Allemand de Tübingen Kunsthaus Kende fait partie des nouveaux participants. Sur son stand est exposé, entre autres, pour 32 000 euros, ce service à thé et à café viennois en argent réalisé vers 1909-1912, et complet « alors que ses équivalents dans les musées autrichiens ne sont jamais entiers », précise Christopher Kende.
Cinq jeunes marchands dans le vent
Carole Blumenfeld, contributrice de The Art Newspaper Édition française, a réuni cinq jeunes marchands en chambre à suivre de près qui présentent des pièces à prix plutôt doux. Ils exposent ensemble chacun une pièce sur un petit stand commun. Parmi les œuvres, Sabrier & Paunet présente, pour 6 800 euros, cette œuvre du Rouennais Louis Le Mire (1727-1757), disparu précocement et dont on ne connaît que onze estampes. Il s’agirait du seul dessin connu de lui !
Le jardin insolite d’Adam et Ève chez De Jonckheere
Sur son vaste stand situé en face de l’entrée du Salon, la galerie De Jonckheere présente un admirable ensemble d’œuvres flamandes réalisées entre autres par des suiveurs de Jérôme Bosch mais aussi plusieurs peintures des Brueghel. Dans le petit salon plus intimiste est accrochée cette étonnante représentation d’Adam et Ève par le Maître au feuillage brodé, connu pour sa représentation virtuose de la végétation, dans un état de conservation exceptionnel. Seules deux autres versions sont connues.
Une drôle de tête chez Monluc antiquaires
Monluc antiquaires propose notamment cette curieuse tête en grès de 14,5 cm de haut et remontant au XVe siècle. Une plaque précise qu’il s’agirait du bourreau d’Arras, la pièce ayant été trouvée à l’origine lors des démolitions des remparts de cette ville des Hauts-de-France. Elle a appartenu à l’ancien conservateur du palais des Beaux-Arts de Lille de 1912 à 1937. Une curiosité !
FAB Paris, 22-26 novembre 2023, Grand Palais Ephémère, 75007 Paris, fabparis.com