Abonnements
Rechercher
ePaper
Newsletter
Profile
Sign in
Abonnements
ePaper
Newsletter
L'éditorial de la semaine
L'actualité des galeries
Expositions
Marché de l'art
Musées et Institutions
Cette semaine aux enchères
LE MENSUEL
L'éditorial de la semaine
L'actualité des galeries
Expositions
Marché de l'art
Musées et Institutions
Cette semaine aux enchères
LE MENSUEL
Rechercher
Livres
Actualité

Immersion dans le musée imaginaire de Stephen Ellcock

Un nouvel opus du célèbre chasseur d’images, publié chez Thames & Hudson, plonge le lecteur dans les abîmes, réels ou imaginaires, de notre monde.

Zoé Isle de Beauchaine
7 décembre 2023
Partagez
Couverture de l'ouvrage de Stephen Ellcock, Mondes souterrains. Voyage dans les profondeurs réelles et imaginaires, Paris, Thames & Hudson.

Couverture de l'ouvrage de Stephen Ellcock, Mondes souterrains. Voyage dans les profondeurs réelles et imaginaires, Paris, Thames & Hudson.

Après avoir exploré les cieux dans son ouvrage La Danse cosmique. Habiter et représenter les méandres de l’univers (Thames & Hudson, 2022), Stephen Ellcock nous emmène vers les profondeurs. Écrivain, commissaire d’exposition, chercheur et collectionneur d’images en ligne, le Britannique a connu une certaine notoriété grâce à son talent « d’alchimiste des images », agençant ses trouvailles dans un cabinet de curiosités virtuel partagé sur les réseaux sociaux.

Des enfers fantasmés à la culture underground, de la photographie sous-marine à la psychanalyse, de la momification aux abris nucléaires, de l’archéologie à la science-fiction… Stephen Ellcock tisse des connexions comme une araignée sur sa toile.

Composé de 246 illustrations, le livre Mondes souterrains. Voyage dans les profondeurs réelles et imaginaires nous entraîne autant vers le noyau de la Terre que dans les tréfonds de notre psyché dans laquelle prospère l’imaginaire, devenant rêve ou cauchemar. Des enfers fantasmés à la culture underground, de la photographie sous-marine à la psychanalyse, de la momification aux abris nucléaires, de l’archéologie à la science-fiction… Stephen Ellcock tisse des connexions comme une araignée sur sa toile.

UNE ODYSSÉE VISUELLE

L’ouvrage captive par les étonnantes associations formelles dont son auteur a le secret, mettant par exemple côte à côte la salle de contrôle d’un sous-marin et un dessin automatique d’Izabella Ortiz. À quelques pages de là, une photographie des égouts londoniens au XIXe siècle répond à un amas de graisse dans ces mêmes canalisations en 2017. Les images d’archives dialoguent superbement avec les œuvres d’artistes modernes et contemporains : Francesca Woodman, Katrien de Blauwer, Edvard Munch, Roger Ballen, Johann Heinrich Füssli ou encore Chiharu Shiota.
Cette odyssée visuelle est enrichie d’une contextualisation historique et iconographique introduisant chacun des cinq chapitres ou accompagnant des images en particulier. L’on découvre ainsi l’histoire des Diableries, cette série de cartes stéréoscopiques créées en France à la fin du XIXe siècle et mettant en scène, dans de petites saynètes, Satan entouré de ses « sbires » que figurent des squelettes.

Tantôt déroutant, tantôt fascinant, le recueil Mondes souterrains cristallise avec brio la rencontre, dans les profondeurs, du réel et de l’imaginaire. Et, une fois encore, Stephen Ellcock nous souffle toute la puissance de l’image.

Stephen Ellcock, Mondes souterrains. Voyage dans les profondeurs réelles et imaginaires, Paris, Thames & Hudson, 2023, 256 pages, 29,95 euros.

LivresStephen EllcockPhotographieÉditions Thames & Hudson
Partagez
Abonnez-vous à la Newsletter
Informations
À propos du groupe The Art Newspaper
Contacts
Politique de confidentialité
Publications affiliées
Cookies
Publicité
Suivez-nous
Facebook
Instagram
Twitter
LinkedIn
Ce contenu est soumis à droit d'auteurs et copyrights