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Pietro Lorenzetti
Actualité

Deux tableaux de Pietro Lorenzetti s’envolent chez Tajan à Paris

Un collectionneur américain d’art contemporain a déboursé un total de 4,7 millions d’euros pour s’offrir ces fonds d’or siennois du XIVe siècle.

Alexandre Crochet
14 décembre 2023
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Pietro Lorenzetti, Sainte Hélène (à gauche) et Saint Silvestre. Courtesy Tajan

Pietro Lorenzetti, Sainte Hélène (à gauche) et Saint Silvestre. Courtesy Tajan

Le 13 décembre, chez Tajan, deux peintures de Pietro Lorenzetti à fond d’or sur panneau de bois ont suscité des enchères millionnaires. Ces œuvres de l’école siennoise du début du XIVe siècle ont largement dépassé leurs estimations. Estimée de 1,5 à 2 million(s) d’euros hors frais, la première, représentant Saint Silvestre, a récolté 3 millions d’euros avec les frais. La seconde, un portrait de Sainte Hélène, était évaluée hors frais entre 400 000 et 600 000 euros. Il a atteint 1,6 million d’euros avec les frais. Selon Tajan, l’acquéreur des deux œuvres est un collectionneur américain d’art contemporain déjà client de la maison de ventes parisienne. « Nous sommes très satisfaits de ce résultat qui dépasse largement nos estimations. La personnalité de l’acheteur est intéressante et montre combien l’art des peintres primitifs peut séduire des amateurs d’art contemporain », a commenté Éric Turquin, qui a expertisé les peintures.

Seules une trentaine d’œuvres sont répertoriées de cet artiste rare, dont une, une Adoration des mages, se trouve dans les collections du musée du Louvre.

Ces deux panneaux sur bois de peuplier provenaient de l’ancienne Collection Ramé. Ils avaient été acquis en 1860 à Paris par ce haut magistrat passionné d’archéologie et d’histoire et dont les archives ont été données au musée des Beaux-Arts de Rennes. Ils avaient ensuite été conservés par ses descendants, lesquels avaient déjà cédé un tableau primitif chez Tajan en 1985. Redécouverts par le Cabinet Turquin, ils faisaient, selon la maison de ventes, « probablement partie d’un grand retable composé de cinq ou sept panneaux, qui fut démembré comme la plupart d’entre eux, passés de mode au XVIIIe siècle et dispersés au XIXe siècle ».

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