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Disparition
Actualité

Disparition de Frédéric Mitterrand

L’ancien ministre de la Culture, homme de télévision et cinéphile passionné, s’est éteint le 21 mars 2024.

Alexandre Crochet
22 mars 2024
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Frédéric Mitterrand en 2010. Photo : D.R.

Frédéric Mitterrand en 2010. Photo : D.R.

Frédéric Mitterrand est décédé le jeudi 21 mars 2024 à l’âge de 76 ans des suites d’une longue maladie. Jeune diplômé de Sciences-Po Paris, le jeune homme hésite entre l’enseignement de l’histoire et une carrière dans le 7e art. C’est à l’âge de 24 ans qu’il rachète la salle de cinéma l’Olympic, dans le 14e arrondissement de la capitale. Il prend ensuite le contrôle de plusieurs salles, proposant des cycles consacrés à des réalisateurs tels que le Suédois Ingmar Bergman (Le Septième Sceau, 1957) ou les Japonais Akira Kurosawa (Les Sept Samouraïs, 1954 ; Ran, 1985 ; ou Rashômon, 1950) et Yasujirō Ozu (Tokyo Story, 1953 ; Le Goût du saké, 1952).

En 1981, année de l’élection de son oncle François Mitterrand à la présidence de la République, il réalise son premier long-métrage, Lettres d’amour en Somalie. Il lance aussi plusieurs émissions de télévision comme « Étoiles et Toiles », « Du côté de chez Fred », « C’est votre vie » ou encore « Caravane de nuit ». Il anime également des émissions culturelles sur Europe 1 et France Culture. Il remportera deux 7 d’Or, récompenses de la télévision française : celui du meilleur animateur de débats en 1989, et celui de la meilleure émission de divertissement pour « Carte blanche à Frédéric Mitterrand » en 1990.

Alors qu’il dirige la Villa Médicis, à Rome, il annonce lui-même son arrivée Rue de Valois en 2009. Nicolas Sarkozy, que lui a présenté Carla Bruni, devenue l’épouse du président, le nomme en effet ministre de la Culture et de la Communication dans le gouvernement de François Fillon le 23 juin 2009 – il restera en poste jusqu’au 16 mai 2012. Il s’engage alors pour « une transparence absolue en termes de politique d’acquisition muséale, mena à bien la restructuration du ministère qu’avait initiée son prédécesseur Christine Albanel », selon un communiqué de l’Élysée. Il défendit notamment une « culture pour chacun », qui ne fut pas toujours bien comprise.

« Ministre attentif à tous les acteurs de la culture, découvrant avec une curiosité mêlée de sourires la vie politique, dont lui avait pourtant souvent parlé son oncle, il eut à piloter le chantier de la Philharmonie de Paris et celui du Musée des civilisations de l’Europe et la Méditerranée (Mucem) à Marseille, mais aussi les travaux de rénovation du musée Picasso et de réaménagement du musée d’Orsay ou de l’aile des arts de l’islam au Louvre », a souligné l’actuelle ministre de la Culture, Rachida Dati dans son hommage.

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