Laurent Bayle, président de la Biennale de Lyon, Isabelle Bertolotti, directrice artistique, et Alexia Fabre, commissaire, ont dévoilé le 2 avril les grandes lignes de l’édition 2024 de la manifestation. Exit l’usine Fagor, qui a accueilli les deux précédents opus de l’exposition. Cette année, l’événement se déroulera notamment dans un tout nouveau lieu, les Grandes Locos, ancien site de maintenance de la SNCF. La métropole de Lyon a investi 20 millions d’euros pour mettre aux normes deux halles de cette vaste friche, l’une de 12 000 m2 et l’autre de 8 000 m2. Le plafond de l’un de ces espaces culmine à 21 mètres de hauteur. À côté du macLYON, de l’IAC à Villeurbanne, de la Fondation Bullukian et du musée des beaux-arts de Lyon, la Biennale se déroulera dans un autre lieu inédit, la Cité internationale de la Gastronomie de Lyon, installée dans l’ancien hôpital du Grand Hôtel-Dieu.
Alexia Fabre a dévoilé quelques-uns des artistes invités à participer à cette édition intitulée « Les voix des fleuves », un titre qui devient en anglais « Crossing the water ». Seront en particulier exposés Chantal Akerman, Iván Argote, Taysir Batniji, Oliver Beer, Christian Boltanski, Michel de Broin, Mona Cara, Malo Chapuy, Clément Courgeon, Hélène Delprat, Omer Fast, Chourouk Hriech, Jesper Just, Ange Leccia, Annette Messager, Deimantas Narkevicius, Bocar Niang ou Hans Schabus.
Cette édition bénéficiera d’une enveloppe de 8 millions d’euros, selon Laurent Bayle, provenant à 60 % de subventions. La Métropole de Lyon apportera un tiers des fonds, l’État 20 % et la région Auvergne-Rhône-Alpes 7 %. La billetterie contribuera au financement à hauteur de 25 %, tandis que 15 % des fonds proviendront du mécénat.
Organisée dans la capitale des Gaules depuis 1991, la Biennale de Lyon est la plus importante manifestation de ce type en France, et l’un des événements majeurs pour l’art contemporain en Europe.