Ce chef-d’œuvre parmi les peintures du musée du Louvre était resté en l’état depuis son entrée dans les collections en 1800. L’opération visant à supprimer les vernis ternis par l’oxydation a été menée par le Centre de recherche et de restauration des musées de France. Le Louvre met en regard la peinture ainsi ravivée avec six autres tableaux du peintre flamand encore jamais rassemblés en France, notamment La Vierge de Lucques (vers 1437), prêtée pour la première fois par le Städel Museum, à Francfort. Une soixantaine de panneaux peints, manuscrits, dessins, bas-reliefs sculptés et objets orfévrés, pour certains signés de Rogier van der Weyden, Robert Campin, Jérôme Bosch, Petrus Christus et de grands enlumineurs de l’époque, aident également à contextualiser l’œuvre et l’artiste. Celui-ci est connu pour les lumières vibrantes qui sourdent de ses compositions où ses sujets semblent des apparitions à la surface de la couche picturale.
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« Revoir Van Eyck. La Vierge du chancelier Rolin », 20 mars - 17 juin 2024, musée du Louvre, rue de Rivoli, 75001 Paris.