Mouvement dont l’origine remonte au début du XXe siècle, à la suite de la « grande migration » qui poussa nombre d’Africains-Américains à quitter les territoires ségrégationnistes du sud des États-Unis, The Harlem Renaissance (du nom d’un quartier de New York qui en fut le foyer) réunit des artistes, écrivains, musiciens et intellectuels, lesquels formèrent la première branche de l’art moderne spécifiquement africaine-américaine. L’exposition « The Harlem Renaissance and Transatlantic Modernism » au Metropolitan Museum (MET), à New York, rend compte de l’énergie accompagnant ce moment de l’histoire et de l’étendue du mouvement, puisqu’il s’est développé de part et d’autre de l’Atlantique. Les artistes aux styles variés, souvent influencés par les avant-gardes européennes, avaient en commun la volonté de représenter les aspects de la culture et de la vie des populations noires. Les figures emblématiques de cette scène, tous visibles au MET, ont pour nom Charles Henry Alston, Winold Reiss, William H. Johnson, Archibald J. Motley, Jr. ou encore Palmer Hayden.
-
« The Harlem Renaissance and Transatlantic Modernism », 25 février - 28 juillet 2024, The Metropolitan Museum of Art, 1000 Fifth Avenue, New York, NY 10028, États-Unis.