À Paris, la Bourse de Commerce accueillera à partir du 5 mars 2025 l’exposition « Corps et âmes », qui rassemblera les œuvres issues de la collection d’une vingtaine d’artistes, tels qu’Auguste Rodin, Ana Mendieta ou Deana Lawson (qui occupera la galerie 3 pour sa première exposition en France). Sous le commissariat d’Emma Lavigne, directrice générale de la Pinault Collection, l’exposition abordera la « prégnance du corps dans la pensée contemporaine ».
En introduction à « Corps et âmes », trois œuvres majeures de l’artiste, vidéaste et militant Arthur Jafa seront projetées à partir du 8 février 2025. Enfin, l’artiste libanais Ali Cherri investira les vitrines du Passage de la Bourse de Commerce avec ses sculptures et images filmées.
À partir de juin 2025, carte blanche sera donnée à Céleste Boursier-Mougenot, dont une « installation aquatique et musicale » se déploiera dans la Rotonde de la Bourse.
À Venise, le Palazzo Grassi invitera, du 6 avril 2025 au 4 janvier 2026, l’artiste franco-italienne Tatiana Trouvé pour sa première grande exposition en Italie. Des sculptures, dessins et installations créés pour l’occasion côtoieront des œuvres de ces dix dernières années et de la Pinault Collection. L’artiste « invitera les visiteurs à entrer dans un fascinant labyrinthe spatial, temporel et mental », sous le commissariat de James Lingwood et Caroline Bourgeois.
En parallèle, du 6 avril au 23 novembre 2025, la Punta della Dogana accueillera le travail de l’Allemand Thomas Schütte. L’artiste, qui cherche selon ses propres mots à « introduire un point d’interrogation distordu dans le monde », y présentera sculptures, dessins, gravures et photographies. Les commissaires de cette exposition, qui vise à « retracer de manière non chronologique la naissance des formes et leurs variations » seront Camille Morineau et Jean-Marie Gallais.
Enfin, la Pinault Collection proposera à partir de juin 2025 une exposition hors les murs au Couvent des Jacobins à Rennes, intitulée « Les yeux dans les yeux ». Le commissaire, Jean-Marie Gallais, partant du constat que plus de la moitié des œuvres de la collection traitent de la figure humaine, a réuni 80 œuvres autour de ce thème. L’exposition cherchera ainsi à « orchestrer une confrontation entre les spectateurs et, pour l’essentiel, des visages ».