My Latest Crush is Latino
La commissaire Monica M. Bianca a sélectionné 22 œuvres de 16 artistes latino-américains issues de collections privées européennes (et pas à vendre !) et surtout françaises, pour donner l’exemple aux visiteurs du Salon. Dont cette œuvre de la Péruvienne Sandra Gamarra questionnant la muséographie autour de l’art précolombien.
Galerie Revolver
Axée sur les artistes péruviens et argentins, la galerie Revolver montre plusieurs pièces « historiques » selon son directeur, dont cette « peinture » en poudre de ciment et de marbre des années 1960. Proposée à 75 000 euros, elle est signée de l’artiste Jorge Eduardo Eielson (1924-2006), qui a participé dans les années 1970 à la Biennale de Venise et à la Documenta de Cassel.
Galerie Olivier Waltman
La Cubaine Cristina Escobar a conçu cette œuvre (édition 4 sur 5) en référence au « Printemps noir » de 2003 à La Havane : 75 mouchoirs évoquent les 75 intellectuels emprisonnés, avec leurs noms tapés à la machine à écrire, leur arme de combat.
Galerie Gathering
L’artiste Daniel de la Barra s’est inspiré de l’imagerie mussolinienne pour créer cette peinture à l’huile sur lin (10 000 euros) dénonçant les pratiques socialistes au Pérou dans les années 1960 destinées à glorifier les paysans.
Galerie Albarrán Bourdais
La galerie franco-espagnole présente plusieurs petites peintures d’Ivan Argote (à 12 000 euros) autour des plantes invasives rapportées d’Amérique par les colons… et qui viennent à leur tour envahir l’Europe, dans un renversement de l’histoire.
193 Gallery
La 193 Gallery a composé un stand mettant en avant entre autres cette œuvre géométrique de Valentina Canseco (née en 1985) à 6 800 euros (plusieurs pièces de l’artiste se sont récemment vendues à la galerie). D’origine brésilienne et chilienne, elle a notamment exposé au pavillon français à la Biennale d’architecture de Venise ou à la Fondation Villa Datris, à L’Isle-sur-la-Sorgue.
Mira Art Fair, 18-22 septembre 2024, Maison de l'amérique latine, Paris.