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La collection de la galerie Jean Fournier bientôt en vente chez Christie’s

Après la fermeture de l'enseigne parisienne, une trentaine d’œuvres importantes, de Joan Mitchell à Simon Hantaï, seront proposées aux enchères en décembre 2024 à Paris.

Alexandre Crochet
13 novembre 2024
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Joan Mitchell, Sans titre, vers 1956, huile sur toile, 96,9 x 129,5 cm.

Estimé 1,5-2 million(s) d'euros. © Estate of Joan Mitchell et Christie's

Joan Mitchell, Sans titre, vers 1956, huile sur toile, 96,9 x 129,5 cm.

Estimé 1,5-2 million(s) d'euros. © Estate of Joan Mitchell et Christie's

En septembre 2023, la Galerie Jean Fournier avait annoncé sa fermeture en 2024 après la disparition de son fondateur en 2006, puis du grand soutien de l’enseigne, Jean-Marie Bonnet, en 2022. Le 12 décembre, Christie’s dispersera aux enchères à Paris 35 œuvres (estimées 4,7 à 6,6 millions d’euros) de la collection de la galerie, fondée en 1954, à travers la vente « Vivre la couleur : hommage à Jean Fournier ». La vacation mettra un accent particulier sur les artistes des années 1950 à 1970, que le marchand a soutenus avec passion : Simon Hantaï (M.m. 25, de 1965, estimé de 300 000 à 500 000 euros) ; Sam Francis (une œuvre de 1988 évaluée de 100 000 à 150 000 euros) ; ou Joan Mitchell (une toile de 1956 estimée de 1,5 à 2 million(s) d’euros) ; mais aussi Shirley Jaffe, Jean Paul Riopelle, James Bishop ou encore Claude Viallat.

D’autres œuvres de la collection Jean Fournier feront l’objet de sections dédiées dans les ventes d’art d’après-guerre et contemporain de Christie’s à Paris en avril et en juin 2025.

Simon Hantaï, M.m. 25, 1965, huile sur toile, 237 x 206 cm. Estimé 300 000 à 500 000 euros. © Christie's

« Jean Fournier est l’un des premiers à exposer les artistes américains arrivés à Paris grâce au G.I. Bill, bourses mises en place après la guerre par les États-Unis, précise Christie’s. Ces artistes, jusque-là connus principalement à travers les revues, trouvent à la Galerie Jean Fournier un espace pour montrer leurs œuvres et dialoguer avec les artistes français. Simon Hantaï, admirateur de l’art américain, présente ainsi à Jean Fournier Sam Francis et Joan Mitchell. Jean Paul Riopelle, bien que canadien, est lié à ce groupe grâce à sa relation avec Joan Mitchell. Cette interaction a créé un pont essentiel entre les scènes artistiques américaine et française. »

La galerie a récemment consenti des donations au musée Fabre à Montpellier avec un ensemble de tableaux de divers artistes ; et au FRAC Picardie – Hauts de France (Amiens) avec un ensemble d’œuvres graphiques et de documents. Par ailleurs, la totalité des archives de l’enseigne (1957-2024) a été confiée à l’Institut national d’Histoire de l’Art (INHA) à Paris.

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