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Le musée de l’Orangerie acquiert deux portraits du Douanier Rousseau

« Portrait d’homme » et « Portrait de femme » d’Henri Rousseau, ayant appartenu au collectionneur Paul Guillaume, figureront dans l’exposition consacrée au peintre naïf que le musée parisien présentera au printemps 2026, en collaboration avec la Fondation Barnes à Philadelphie.

Stéphane Renault
26 novembre 2024
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Henri Rousseau, Portrait d’homme et Portrait de femme, 1887. Musée de l'Orangerie

Henri Rousseau, Portrait d’homme et Portrait de femme, 1887. Musée de l'Orangerie

Le musée de l’Orangerie, à Paris, a annoncé l’acquisition de deux œuvres du peintre Henri Rousseau, dit « Le Douanier » (1844-1910). Portrait d’homme et Portrait de femme, réalisés en 1887, rejoignent les collections du musée grâce à la Société des Amis du musée d’Orsay et de l’Orangerie (SAMO) et à la participation exceptionnelle de Mathias Ary Jan (galeriste et président du Syndicat National des Antiquaires), indique le musée.

Ces œuvres de petit format, délicatement peintes à l’huile sur bois, représentent un couple. La composition en médaillon évoque la photographie naissante, à l’image des daguerréotypes.

Leur provenance est prestigieuse : les deux peintures étaient accrochées dans l’appartement du grand marchand d’art et collectionneur Paul Guillaume (1891-1934), ce dont témoignent des photographies prises en 1930, figurant dans les albums photographiques dits de Paul Guillaume, précédemment acquis par le musée de l’Orangerie en 2023. La collection de Paul Guillaume, qu’André Breton qualifiait de « l’un des premiers touchés par la révélation moderne », est présentée de façon permanente au musée de l’Orangerie.

« Avant le grand engouement pour l’art nègre, Paul Guillaume s’était formé une collection de fétiches, tout en s’intéressant aux artistes encore peu connus […] comme Modigliani, Soutine… Je ne parle pas de sa collection particulière où l’on pouvait admirer les toiles les plus révélatrices de Matisse, Derain, Henri Rousseau, Picasso… Mort prématurément, il aura passé comme un météore », avait salué quant à lui Ambroise Vollard, évoquant le collectionneur visionnaire, qui fut conseillé par le poète Guillaume Apollinaire.

Restés jusqu’ici en mains privées, les deux portraits du Douanier Rousseau ont été vendus par Juliette « Domenica » Walter, sa veuve, après le décès de Paul Guillaume, à l’âge de 43 ans.

Grâce à cette nouvelle acquisition, le musée de l’Orangerie détient désormais onze œuvres du Douanier Rousseau, soit le plus important ensemble du représentant majeur de l’art naïf après la collection de la Fondation Barnes à Philadelphie. Paul Guillaume avait à l’époque joué le rôle de courtier et d’intermédiaire auprès du Dr Albert Barnes.

Le musée de l’Orangerie prépare pour le printemps 2026 une exposition consacrée au Douanier Rousseau, coproduite avec la Fondation Barnes. Elle « étudiera la carrière artistique de Rousseau et son inscription dans ce réseau de marchands et de collectionneurs, au sein duquel Paul Guillaume et Albert Barnes occupent une place majeure dans les années 1920 », précise le musée.

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