La Fondation des Artistes a élu, lors de son conseil d’administration du 9 décembre 2024, son nouveau président : Charles Guyot. Ce dernier était déjà administrateur de la Fondation depuis 2019, et trésorier depuis 2022. Il succède à Guillaume Cerutti (par ailleurs PDG de Christie’s), qui a démissionné après neuf ans à cette fonction. Diplômé de l’ESSEC et de l’université de Brown, aux États-Unis, directeur de la société Princip (spécialisée dans l’investissement et le conseil immobilier), Charles Guyot est un passionné d’art, actif depuis des années dans le monde de la culture et de la création. Il a fondé en 2005 le Contemporary Art Club, une association réunissant de jeunes collectionneurs d’art contemporain, qui compte aujourd’hui 400 membres et organise notamment des visites exclusives chez des collectionneurs, dans des institutions et des musées. Charles Guyot est également membre du Comité pour la création contemporaine du musée d’Art moderne de Paris (MAM). Auparavant, il a été administrateur de l’association des Amis de la Maison Rouge – Fondation Antoine de Galbert et de celle des Amis de l’École des Beaux-Arts de Paris.
Quelques jours avant cette nomination, la Fondation des Artistes a organisé le 29 novembre sa commission d’automne qui sélectionne les projets auxquels elle apporte une aide financière. Pour cette saison, 26 projets ont été sélectionnés et 262 000 euros ont été distribués.
Les artistes et projets sélectionnés sont : Stella Maris, de Meris Angioletti ; Les Fondations mouvantes (titre provisoire), de Néphéli Barbas ; Tuiles stéréoscopiques, de Kamil Bouzoubaa-Grivel ; Moëra, d’Émilie Brout et Maxime Marion ; Mega Capital Project, d’Aïda Bruyère ; Exauguration, de Madison Bycroft ; Dernière garde avant l’aube (titre provisoire) d’Ali Cherri ; Sphère(s), Dôme(s), le monde autour, de David Coste ; Les Témoins, d’Isabelle Ferreira ; Ranch, de Jacent ; Slow City, Slow Thoughts, de Valentine Gardiennet ; Longwy Ghost Tour, de César Akli Kaci ; Le Roman Algérien, chapitre 4, de Katia Kameli ; I Lost My Progress, de Carin Klonowski ; Magnetic Tendencies, de Roy Köhnke ; Roz & the Divas, de Rafaela Lopez ; Wandering Studio, de Fredj Moussa et Corentin Laplanche Tsutsui ; Alluvion, d’Eva Nielsen ; La Défense Vol III - Demons to Diamonds, de Valentin Noujaïm ; Strates (Bois de Vincennes), d’Estefania Peñafiel Loaiza ; Prête e s à assister à la naissance de la fureur ?, de Florence Reymond ; Terre contre ciel, de Ben Russel ; Je veux yn présidol, d’H-Alix Sanyas ; Princes, de Cédrine Scheidig ; Gxrls Need Modems, d’Eléonore Sense ; et enfin, The Volume of Existence, d’Emmanuel Van der Auwera.
La commission était composée de la directrice générale de la Fondation, Laurence Maynier ; de deux représentants du ministère de la Culture ; et de Claire Hoffmann, responsable des arts visuels au Centre culturel suisse à Paris ; Antoine Marchand, directeur du centre d’art Le Lait (Albi) ; Madeleine Mathé, directrice du Confort Moderne (Poitiers) ; et enfin de l’artiste Anita Molinero.