L’année 2024 se termine en beauté pour le musée de la Vie romantique, à Paris, qui accueille deux nouvelles œuvres emblématiques du courant romantique dans sa collection.
La première est une étude peinte par Pierre Claude François Delorme, datant de 1835, représentant saint Luc. L’artiste l’a réalisée dans le cadre de la création des décors de la coupole du chœur de l’église Notre-Dame de Lorette, à Paris. Ce don de la Société des Amis du musée de la Vie romantique vient s’ajouter aux autres œuvres de Delorme que le musée possède déjà.
La deuxième acquisition est une réduction de la sculpture en bronze
Rêve d’amour d’Auguste Clésinger datant de 1844, première version de la
Femme piquée par un serpent, l’œuvre qui a rendu l’artiste célèbre. Ce don de Renaud Czarnes permet à l’œuvre de rejoindre les six autres bronzes du sculpteur présentes dans le fonds du musée.
Ces nouvelles acquisitions ne pourront pas être admirées tout de suite, puisque l’institution a fermé ses portes le 16 septembre pour travaux : il est prévu une « restauration complète du pavillon, l’amélioration de l’accueil et du confort de visite des publics ainsi que la refonte du parcours de visite des collections permanentes, avec une attention particulière portée aux conditions d’accessibilité ». Cette rénovation « d’ampleur » a reçu le soutien de la Ville de Paris et de la société Aurel BCG, pour abonder un budget total estimé à 3,8 millions d’euros.
Les œuvres de la collection du musée parisien seront exposées au musée Chopin à Varsovie (Pologne) en 2025, en attendant une réouverture prévue pour mars 2026.