D’Albert Welti (1862-1912), on connaît surtout le peintre. Le grand anachronique de l’art suisse était pourtant aussi un formidable graveur. Ses eaux-fortes et estampes lui permettaient, selon les mots de son fils, d’ « exprimer son acrimonie quand la bile le tourmentait ». La pointe sèche était son moyen d’évasion. Il s’en servait pour donner vie à diverses créatures fantasmagoriques et autres bizarreries. Dans le cabinet du Kunsthaus Zürich, transformé en un royaume fantaisiste, ces mondes oniriques et monochromes dialoguent avec ceux d’autres représentants de la gravure fantastique. Ils racontent quel homme fantasque et sarcastique à l’imagination débordante était Albert Welti.
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« Albert Welti et l’art du fantastique », 11 novembre 2024-9 février 2025, Kunsthaus Zürich, Heimplatz, 8001 Zürich, Suisse, kunsthaus.ch