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Oliviero Toscani est mort

Le célèbre photographe italien, auteur d’images chocs et controversées, est décédé des suites d’une maladie rare, à l’âge de 82 ans.

Stéphane Renault
13 janvier 2025
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Oliviero Toscani. © Oliviero Toscani

Oliviero Toscani. © Oliviero Toscani

C’est une figure de la photographie qui tire sa révérence. Oliviero Toscani est décédé à Livourne, en Toscane, ce 13 janvier 2025 des suites d’une maladie rare, à l’âge de 82 ans, a annoncé sa famille dans un communiqué.

Né le 28 février 1942 à Milan, Oliviero Toscani vivait avec son épouse Kirsti, avec qui il a eu trois enfants, à Casale Marittimo, dans la province de Pise. Il se savait atteint d’une maladie rare incurable, l’amylose, diagnostiquée il y a deux ans. Fils de reporter, devenu photographe de stars pour des couvertures de magazines, il s’est fait connaître par ses créations pour la publicité, signant des campagnes pour de nombreuses marques mais aussi des institutions comme la Croix Rouge. Le photographe italien avait acquis une renommée internationale grâce à ses images provocatrices.

C’est sans conteste sa longue collaboration avec United Colors of Benetton qui a marqué les esprits : corps nus tatoués de l’inscription « H.I.V. positive », un prêtre et une nonne s’embrassant sur la bouche, comme les grands de ce monde (dont le pape et un imam)... ou encore un fessier féminin serré dans un short, portant le slogan « Qui m’aime me suive » pour la marque Jesus Jeans. Ses visuels restés gravés dans les mémoires étaient un moyen d’aborder des questions sociétales – le sida, la lutte pour l’égalité... Des campagnes qui ont régulièrement fait scandale, jusqu’à être interdites pour certaines en Italie mais aussi en France.

Retiré en Toscane après une carrière bien remplie, il se consacrait désormais à des publications, des expositions, tout en produisant une excellente huile d’olive et du vin. Il n’y a pas si longtemps encore, on pouvait le rencontrer au Grand Tasting au Carrousel du Louvre à Paris, dissertant sur les qualités d’un Brunello di Montalcino, l’œil complice derrière ses montures de lunettes rouges.

Dans son ultime interview accordée au Corriere della Sera, l’été dernier, le photographe très amaigri était revenu sur sa carrière. À la question : « Pour quelle photo voulez-vous que l’on se souvienne de vous ? », il avait répondu : « Pour l’ensemble, pour l’engagement. Ce n’est pas une photo qui fait l’histoire, c’est un choix éthique, esthétique et politique. »

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