Du 24 au 31 janvier 2025, Sotheby’s Paris proposera le cinquième et dernier chapitre de la vente des effets de Karl Lagerfeld, décédé en 2019. La dispersion aura lieu en ligne et réunira croquis, dessins, objets personnels et vêtements. La maison de ventes décrit l’événement comme une « fascinante anthologie de ses goûts éclectiques, de sa vie intime et de sa carrière ». Cette vente de 236 lots sonne le glas de la dispersion de la collection du créateur et ancien directeur artistique de Chloé et de Chanel ; c’est tout un pan de la personnalité et de la vie du créateur qui est proposé aux amateurs.
La vacation comprend notamment une vaste sélection de croquis et de dessins inédits, réalisés au feutre, à l’aquarelle et même au fard ou au Tipp-ex, généralement estimés à quelques centaines d’euros – on y trouve par exemple un lot de trois croquis de mode, proposés entre 300 et 500 euros, ou un dessin satyrique de Valérie Trierweiler en la Pompadour, estimé entre 500 et 800 euros.
Lettres, cartes postales, albums ou messages griffonnés sur papier sont proposés aux côtés d’instruments de musique et autres objets du quotidien, souvent par lots. C’est toute l’intimité et la vie privée du maître qui sont ainsi mises en vente : des photographies de Lagerfeld et de son chat (entre 50 et 80 euros) : une carte de vœux de Peter Marino pour l’année 2009 (estimée entre 300 et 500 euros) ; ou, dans la même fourchette, un carnet d’inspiration. Pour 80 à 120 euros, on pourra même acquérir un lot de quatre iPods. Les estimations les plus élevées restent mesurées : une tenue complète, lot comprenant une veste, des jeans, une cravate, des gants, des bottes et une chemise, est estimée entre 5 000 et 8 000 euros. On pourra même acquérir une banquette et une chaise imaginées par Hedi Slimane, F System Design, pour 2 000 à 3 000 euros.
Ces estimations volontairement attrayantes visent à favoriser le succès de cette vente, organisée pour apurer la dette fiscale de la succession.