Alice Gandin rejoindra en avril le musée de la Chasse et de la Nature, à Paris, qui appartient à la Fondation François Sommer. Elle succédera à Christine Germain-Donnat, partie en avril 2024 au ministère de la Culture au poste de cheffe du bureau des acquisitions, de la restauration, de la conservation préventive et de la recherche.
Née en 1973 à Dijon, Alice Gandin a étudié l’histoire de l’art à l’université de Rennes avant une maîtrise de sciences et techniques Métier de l’exposition et un DESS Histoire et Gestion du Patrimoine culturel à La Sorbonne, à Paris. Elle a passé dix-sept ans au musée de Normandie – Château de Caen. Directrice des musées du Mans depuis 2019, elle a amorcé leur restructuration, mutualisant les équipes et les équipements. « En regroupant au sein d’un même service les quatre institutions de la ville – le musée de Tessé, abritant les collections d’art et d’égyptologie ; le musée vert d’histoire naturelle ; le musée d’archéologie et d’histoire Jean-Claude-Boulard – Carré Plantagenêt ; le musée ethnologique de la reine Bérengère –, les transversalités tant professionnelles que scientifiques qui en ont émergé nous ont invités à repenser le paysage muséal », déclarait-elle en avril 2023 à La Gazette Drouot.
Ce projet de métamorphose d’envergure des musées manceaux, dont l’ambition avait été affichée quelques mois seulement après l’élection de Stéphane Le Foll à la mairie du Mans comme marqueur fort de la nouvelle politique culturelle de la Ville, a été depuis revu à la baisse et repoussé pour des raisons techniques et financières.
Le musée de la Chasse et de la Nature propose depuis plusieurs années une offre culturelle originale – deux expositions temporaires annuelles (actuellement « S’éclairer sans fin » d’Edi Dubien, jusqu’au 4 mai) et des rendez-vous, à l’instar du Prix littéraire François Sommer décerné depuis 1980, ou du salon Lire la Nature qui réunit depuis 2017 auteurs, chercheurs, artistes et grand public. La Fondation affiche son ambition de « prendre toute sa place dans les débats les plus actuels : penser le juste rôle de l’être humain dans la nature, favoriser la protection de la biodiversité, faire dialoguer les disciplines dans une approche transversale ».