Sur proposition de la ministre de la Culture, Rachida Dati, Emmanuel Macron a nommé Gaëtan Bruel à la présidence du Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC). Il prendra ses fonctions le lundi 17 février 2025. Il succède à Olivier Henrard, directeur général du CNC, qui assurait l’intérim de la présidence depuis le départ, en juin 2024, de Dominique Boutonnat.
Ancien élève de l’École normale supérieure, Gaëtan Bruel a derrière lui, et ce malgré son jeune âge (il est né en 1988), une riche expérience dans le domaine de la culture et du cinéma, dans le rayonnement desquels il s’est largement investi.
Alors qu’il était, de 2012 à 2016, conseiller du ministre de la Défense, il a créé la mission cinéma et industries créatives (MCIC) – affiliée au ministère des Armées, elle soutient des projets culturels en lien avec le monde militaire. Devenu conseiller du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, de 2017 à 2019, il y a « piloté la pleine intégration des industries créatives au sein de notre diplomatie économique », selon le communiqué du ministère de la Culture. Il a également administré, au sein du Centre des monuments nationaux, le Panthéon et l’Arc de triomphe.
En 2019, il rejoint les États-Unis, où il dirige les services culturels de l’ambassade de France, au sein desquels il accordera une place particulière à la promotion de la création audiovisuelle et cinématographique française outre-Atlantique. Il développe notamment, avec le soutien du CNC, une cellule à Hollywood, chargée de favoriser cette promotion. En 2021, il crée la Villa Albertine, qui a depuis accueilli en résidence 250 créateurs, à travers tous les États-Unis.
À son retour en France en 2023, il devient directeur-adjoint de cabinet du ministre de l’Éducation et de la jeunesse, et avant d’être, depuis janvier 2024, directeur de cabinet de la ministre de la Culture de Rachida Dati.
Au cours de ces trois prochaines années au CNC, Gaëtan Bruel sera chargé, selon le ministère de la Culture, de poursuivre le développement et les missions de l’institution, notamment à la consolidation de son ancrage territorial et du soutien qu’elle apporte au rayonnement international de l’audiovisuel français, aux acteurs indépendants et à la liberté de création.