L’Apocalypse, c’est la fin du monde et le ciel qui s’effondre. Depuis plus de deux millénaires, ce mot hante l’humanité. Saint Jean, pourtant, parle d’un voile qui se lèvera sur le royaume céleste, et l’étymologie du nom évoque la révélation. À l’origine, le terme est porteur d’espoir, l’histoire le rendra obscur. La Bibliothèque nationale de France (BnF) invite à explorer l’imaginaire qui lui est lié, du Moyen Âge à nos jours. Près de 300 pièces (peintures, sculptures, installations, films, photographies et ouvrages) immortalisent ce temps des catastrophes. Des vers d’Antonin Artaud, de l’Apocalypse de Jean, des œuvres de William Blake ou des gravures d’Albrecht Dürer, ce sont les peurs et les espoirs de l’être humain, ses angoisses d’hier et celles de demain, qui transparaissent. « Viens et vois », est-il écrit dans le chapitre VI, verset I de l’Apocalypse.
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« Apocalypse. Hier et demain », du 4 février au 13 mars 2025, Bibliothèque nationale de France, site François- Mitterand, quai François-Mauriac, 75013 Paris, bnf.fr