C’est un soutien « décisif », selon la ministre de la Culture Rachida Dati, qui vient d’être apporté au projet de la nouvelle Galerie des cinq continents. Ce grand réaménagement de l’ancien Pavillon des Sessions – dont la réouverture est prévue pour le 26 novembre 2025 – a reçu le mécénat de Marc Ladreit de Lacharrière, via sa fondation éponyme. Une convention de mécénat a été signée fin mars avec le musée du Louvre.
Ce financement permettra de réaménager en profondeur la Porte des Lions. Les espaces d’accueil seront redessinés pour mieux répondre aux besoins des visiteurs, avec la création de vestiaires en libre-service, d’un nouvel accueil, l’ouverture d’un café, ou encore la mise aux normes d’accessibilité. Enfin, ce secteur du Louvre bénéficiera d’une entrée « rapide et fluide » grâce à une porte donnant sur le quai François Mitterrand. Ces nouveautés « permettront un accès aux chefs-d’œuvre extra-occidentaux du musée du quai Branly-Jacques Chirac présentés dans la nouvelle Galerie des cinq continents au rez-de-chaussée et aux collections de peinture italienne et espagnole exposées à l’étage ».
Si le Louvre n’a pas encore dévoilé de détails sur la nouvelle muséographie et le contenu de cette galerie, l’espace de 700 m2 accueillera conjointement des pièces issues du Louvre, du musée du quai Branly-Jacques Chirac mais également du musée Guimet.
Grand mécène du Louvre de longue date, Marc Ladreit de Lacharrière est aussi un fidèle soutien du musée du quai Branly depuis son origine. En 2018, il avait consenti une donation d’une partie de sa collection au musée d’arts extra-occidentaux, aujourd’hui présentée dans une galerie qui porte son nom. Depuis 1995, le mécène, à travers sa société Fimalac, la Fondation d’entreprise Culture & Diversité et la Fondation Marc Ladreit de Lacharrière, a joué un rôle déterminant dans la restauration de nombreux chefs-d’œuvre des départements des Antiquités grecques, étrusques et romaines du musée du Louvre. Parmi ses contributions notables figurent la restauration du Gladiateur Borghèse, de la Vénus Génitrix, ainsi que de la Victoire de Samothrace. Son engagement ne se limite pas à la restauration, il a également financé des programmes éducatifs tels que « Les Mardis du Louvre », ainsi que des expositions majeures consacrées à l’Antiquité, telles que « Praxitèle », « Paris-Athènes » ou encore « Porphyre ».