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Touria El Glaoui
Actualité

Les enjeux de 2019 : entretien avec Touria El Glaoui

Propos recueillis par Anaël Pigeat
8 février 2019
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Touria el Glaoui.

© D.R.

Touria el Glaoui.

© D.R.

1-54, une « boutique fair » d’influence

Peu avant l’ouverture de la deuxième édition à Marrakech de 1-54, nous avons rencontré la fondatrice de la foire d’art contemporain africain, Touria El Glaoui, ainsi que trois galeristes participantes : Dolly Kola-Balogun de Retro Africa à Abuja, Fabienne Leclerc d’In Situ à Paris et Liza Essers de Goodman Gallery à Johannesburg.

Avec le recul, pensez-vous que Marrakech était un bon choix pour 1-54, après Londres et New York ?

Oui, bien sûr, car c’est un carrefour entre l’Europe, l’Afrique et le Moyen-Orient. Avec les différents acteurs culturels locaux, nous avons réussi à créer un véritable enthousiasme en ville au moment de 1-54. Certes, tout le monde attendait la Biennale [l’édition 2018 a été annulée], mais Marrakech a pris sa place sur la scène contemporaine internationale. En témoigne, parmi de nombreux exemples, la décision du musée Yves Saint Laurent d’exposer l’Américain Brice Marden. L’Espace Dada, ouvert pour la première fois pendant 1-54, accueillera un projet de Sonia Perrin avec une magnifique installation sonore d’Emeka Ogboh. Le Macaal [musée d’Art contemporain africain Al Maaden] a conçu une exposition d’artistes du continent, « Material Insanity ». Le Comptoir des mines galerie montrera deux expositions, « Poésies africaines » et « Hybridations », dans un nouveau lieu sur la place Jemaa el-Fna. La Fondation Montresso a choisi cinq artistes ivoiriens...

Vue de La Mamounia Palace, foire 1-54, Marrakech, 2018.

© Adnane Zemmama

Depuis la première édition à Londres, en 2013, 1-54 a-t-elle eu un effet sur les scènes artistiques du continent ?

Je crois que oui. Nous avons réussi à faire venir à Marrakech des collectionneurs qui ne seraient évidemment pas venus sinon. La ville nous donne beaucoup en nous offrant ce contexte exceptionnel, et nous le lui rendons! En ce qui concerne les autres pays, l’impact de 1-54 joue de façon évidente sur la valeur des œuvres, sur l’attirance des musées pour certains artistes, car de nombreux directeurs de musée participent à notre programme VIP. Nous essayons d’offrir une visibilité au plus grand nombre possible de projets, venus de divers lieux du continent. Et c’est une action que nous avons menée avec les différents acteurs culturels de Marrakech.

Comment avez-vous établi cette deuxième sélection de galeries participantes ?

Notre foire est une « boutique fair », qui ne peut accueillir que dix-huit galeries. Nous avons toujours voulu préserver une expérience intime, qui doit se renouveler chaque année. Notre sélection repose à la fois sur la fidélité à des galeries présentes depuis le début, qui reviennent avec un programme différent, et sur l’envie de faire découvrir de jeunes galeries, venues de scènes artistiques moins connues.

Quelles seront les prochaines évolutions ?

Nous étudions la manière de couvrir des marchés où nous ne sommes pas encore présents, mais pas forcément à travers de nouvelles foires. Nous cherchons des formats inédits.

1-54 Marrakech, 21-24 février 2019, La Mamounia Palace, avenue Bab Jdid, Marrakech 40040, Maroc, 1-54.com

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