Si Rembrandt et sa collerette ne sont pas à votre goût (voir ici), peut-être serez-vous davantage sensible à cette représentation symboliste chatoyante d’une Hélène de Troie triomphante se prélassant devant un aréopage d’admirateurs – guerrier, poète, roi et fils. Gustave Moreau était un peu obsédé par Hélène de Troie – en 1854, il peignit un Enlèvement d’Hélène à la manière de Poussin. Cette aquarelle et gouache, écrit Mireille Mosler, « marque le point culminant des réflexions et des ambitions de Moreau sur ce sujet », avec Hélène « dépeinte comme tout aussi fatale, mais moins malveillante que dans les autres incarnations picturales; une mystérieuse enchanteresse qui capture toute l’humanité dans son sort. »
Hélène vue par Gustave Moreau à la galerie Mireille Mosler
Cette aquarelle et gouache, écrit Mireille Mosler, « marque le point culminant des réflexions et des ambitions de Moreau sur ce sujet »
6 juillet 2020