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Critique

Le Stedelijk Museum d'Amsterdam consacre à Ulay sa première rétrospective posthume

Ouvert sur réservation dans un pays partiellement confiné, le musée d’Amsterdam propose la plus grande exposition jamais dédiée à l’artiste performeur – compagnon de route de Marina Abramovic´ – décédé en mars de cette année.

Dorian Batycka
27 novembre 2020
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Le Stedelijk Museum d’Amsterdam présente la première exposition posthume d’Ulay (1943-2020). Mais il s’agit aussi de la plus grande rétrospective jamais consacrée à l’artiste d’avant-garde dont les performances avec Marina Abramovic´ lui ont valu une notoriété considérable. Cependant, son œuvre en solo a jusqu’à présent été peu explorée.

Ulay, S’he, autoportrait Polaroïd (1973–1974). ULAY Foundation D.R.

L’exposition « Ulay Was Here », qui a ouvert samedi 21 novembre, réunit le corpus d’un artiste dont la vie et l’œuvre ne peuvent se réduire à toute catégorisation facile. La rétrospective, placée sous le commissariat de Hripsimé Visser et Rein Wolfs, en collaboration avec Hana Ostan Ožbolt de la Fondation Ulay à Ljubljana, comprend de nombreuses œuvres inédites attestant de l’intérêt de longue date d’Ulay pour l’art corporel et la performance. Elle témoigne aussi de ses expérimentations dans le domaine de la photographie, et notamment du Polaroïd.

LA RÉTROSPECTIVE COMPREND DE NOMBREUSES ŒUVRES INÉDITES

« Ulay est probablement l’un des meilleurs exemples d’artiste aux identités multiples, affirme Rein Wolfs, directeur du Stedelijk Museum. Au siècle dernier, ce type d’artiste ne correspondait pas forcément aux modèles attendus. Mais aujourd’hui, il est courant de montrer différents styles, différentes identités. Du point de vue du marché de l’art, ce n’est pas facile, mais dans notre société aux multiples facettes, c’est vraiment important. »

Breathing In/Breathing Out (1977), performance d’Ulay et Marina Abramovic´. © ULAY Foundation; Marina Abramovic´ Archives

La rétrospective montre pour la première fois la vidéo de sa performance Irritation - There is a Criminal Touch to Art, qui documente le vol par Ulay en 1976 d’une œuvre à la Alte National galerie de Berlin. Après avoir dérobé Le Pauvre Poète (1839) de Carl Spitzweg, réputé être le tableau préféré d’Adolf Hitler, il avait transporté l’œuvre dans le quartier de Kreuzberg et l’avait accrochée sur l’un des murs de l’appartement d’une famille turque.

Extrait de la vidéo de Ulay Irritation - There Is a Criminal Touch to Art (1976). © ULAY Foundation

LE MUSÉE A CONÇU SPÉCIALEMENT UN SITE WEB AVEC UNE SÉLECTION DE VIDÉOS

Pour enrichir l’exposition physique, le Stedelijk Museum a conçu spécialement pour l’occasion un site Web (disponible uniquement en néerlandais pour le moment), qui comprend une sélection de courtes vidéos et d’entretiens centrés sur la relation d’Ulay avec la ville d’Amsterdam.

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« Ulay Was Here », jusqu’au 18 avril 2021, Stedelijk Museum, Museumplein 10, Amsterdam, Pays-Bas.

ExpositionsUlayStedelijk MuseumHripsimé VisserRein WolfsHana Ostan Ožbolt
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