Alors que son troisième mandat de directeur général s’était officiellement terminé en 2019, qu’il occupait depuis la fonction à titre intérimaire tout en étant une nouvelle fois candidat à sa propre succession, Paul Dujardin, l’emblématique patron du Palais des Beaux-Arts (Bozar), s’est vu signifier la fin de sa fonction de PDG par la ministre belge de la Culture. Outre un climat social délétère dont, selon certaines critiques, il porte une large responsabilité, la crise du Coronavirus qui a lourdement impacté l’institution et enfin l’incendie de janvier (lire notre édition du 20 janvier 2021) n’ont pas arrangé les choses. Au crédit de Paul Dujardin, resté à la tête de Bozar pendant près d’une vingtaine d’années, on doit la profonde rénovation des lieux dans l’esprit de l’architecture initiale de Victor Horta et une programmation artistique et musicale de haut niveau qui a redonné un lustre international à l’institution bruxelloise. L’ancien directeur garde cependant plus qu’un pied dans la maison puisque deux nouvelles missions lui ont été confiées : la mise en œuvre de la célébration du centenaire de la construction du bâtiment en 2022 et surtout la conclusion d’un accord avec la Commission européenne afin de renforcer la dimension culturelle européenne des lieux.
Bruxelles : fin confirmée de l'ère Paul Dujardin à Bozar
Paul Dujardin, l’emblématique patron du Palais des Beaux-Arts (Bozar), s’est vu signifier la fin de sa fonction de PDG par la ministre belge de la Culture
9 février 2021