Une rétrospective de l’artiste irlandais s’installe cet été à Paris, au Centre Pompidou. Le parcours se focalise sur des dispositifs d’images projetées, accompagnées de bandes sonores. Toujours sous le prisme de la projection, traduit sur des supports multiples, l’ensemble compose un récit narratif alliant image et son. En témoigne en particulier Still Life, une photographie botanique qui se révèle une véritable mise en scène de l’immobile. Entre le minimalisme et l’art conceptuel, James Coleman réinvente les codes de la perception visuelle dans des installations dépouillées évoquant les thèmes de la mémoire, du langage et du temps.
« James Coleman », du 9 juin au 23 août 2021, Centre Pompidou.