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Editorial
Actualité

La carte blanche, pour aller au-delà du « white cube »

Philippe Régnier
2 octobre 2023
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Loris Gréaud, Les Nuits Corticales, 2023. Crédits Photo : Realism Noir. © Loris Gréaud, Gréaudstudio, Petit Palais, Paris Musées, ADAGP 2023.

Loris Gréaud, Les Nuits Corticales, 2023. Crédits Photo : Realism Noir. © Loris Gréaud, Gréaudstudio, Petit Palais, Paris Musées, ADAGP 2023.

L'éditorial de la semaine

La semaine de l'art vue par le directeur de la rédaction de The Art Newspaper France.

Il est de plus en plus courant que les institutions s’affranchissent du format classique de l’exposition – organisée dans un espace déterminé laissé à la libre disposition de l’artiste – pour prendre une tout autre dimension. Le créateur invité peut par exemple prendre possession de l’ensemble du lieu, réagir avec l’architecture et la configuration des salles, inviter d’autres artistes, voir dialoguer avec les présentations permanentes quand il s’agit d’un musée disposant de collections. Ces expositions particulièrement ambitieuses permettent à l’artiste de développer un projet hors norme, de présenter ses propres œuvres mais aussi de proposer sa vision de l’art et de son histoire. Ainsi, en 2007, Marc-Olivier Wahler, à l’époque directeur du Palais de Tokyo, à Paris, avait donné une carte blanche à Ugo Rondinone, lequel avait présenté l’exposition « Third Mind » réunissant les œuvres de trente et un artistes dans l’ensemble du centre d’art. Le commissaire et l’artiste ont réitéré leur collaboration au Musée d’art et d’histoire de Genève en 2023, le créateur suisse s’emparant aussi à cette occasion de la collection éclectique de l’institution romande. En 2024, c’est le Belge Wim Delvoye à qui seront données les clés de l’institution helvète, à charge pour lui de concevoir une intervention qui s’annonce déjà décoiffante.

À Paris, les directeurs du Palais de Tokyo Jean de Loisy et Emma Lavigne ont poursuivi cette programmation de cartes blanches, avec par exemple Philippe Parreno en 2013, Tino Sehgal en 2016, Camille Henrot en 2017-2018, Tomás Saraceno en 2018-2019, ou encore Anne Imhof en 2021.

Du 4 octobre 2023 au 14 janvier 2024, c’est un autre lieu qui propose un projet exceptionnel à un artiste : le Petit Palais - Musée des beaux-arts de la Ville de Paris a en effet invité Loris Gréaud à s’emparer de son bâtiment, d’une partie de ses collections, mais aussi de son jardin. Dans cet espace végétal, le créateur a constitué un microclimat pour permettre à un blob – un organisme unicellulaire doté d’une forme d’intelligence – de s’y développer. Ce projet qui se déploie donc 24 heures sur 24 se poursuit la nuit par un jeu de lumières et de sons perceptibles à l’extérieur du bâtiment, depuis l’avenue Winston Churchill. Entre art et science, cette carte blanche donnée à Loris Gréaud va embraser tout le musée pendant plus de trois mois.

EditorialLoris GréaudLe Petit PalaisMarc-Olivier Wahler Jean de LoisyEmma LavigneCamille HenrotUgo RondinoneTomás SaracenoAnne ImhofWim DelvoyeMusée d'art et d'histoire (MAH) de GenèvePalais de TokyoTino SehgalPhilippe Parreno
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