« Ce qui est important pour moi, c’est la sincérité de ce que nous faisons, déclare Ann Caroline Prazan, directrice artistique internationale de la marque, de la culture et du patrimoine de Guerlain. La famille Guerlain a collaboré avec des artistes de son temps depuis le début, en 1828, et il est donc important pour nous de continuer, mais ce n’est pas une question de tendances, de marketing ou de mode. C’est parce que nous aimons les artistes et que nous aimons les artistes de notre temps, comme l’a fait notre fondateur Pierre François Pascal Guerlain ».
Sous le commissariat d’Hervé Mikaeloff, l’exposition comprend des œuvres d’Anselm Kiefer, d’Alvaro Barrington, de Nobuyoshi Araki, de Jean-Marie Appriou, de Mykola Tolmachev et de bien d’autres encore. Présentée dans sa superbe maison, l’exposition explore tous les aspects du thème, avec l’intention sous-jacente de sensibiliser le public à la crise climatique. Les œuvres exposées, qui comprennent des travaux sur papier, des sculptures, des peintures et des installations, interpellent, questionnent et divertissent, en donnant au thème des directions surprenantes.
« C’est la première fois que je travaille avec Hervé Mikaeloff, car nous avions l’habitude de collaborer avec Caroline Messensee, qui est malheureusement décédée l’hiver dernier, explique Ann Caroline Prazan. J’apprécie le contact que j’ai avec lui et avec tous les artistes avec lesquels nous travaillons. Je considère Guerlain comme une grande famille composée de tous ces artistes ».
Guerlain a toujours été partenaire de la FIAC, et lorsque Paris+ par Art Basel a été lancé l’année dernière, malgré la tristesse suscitée par la disparition de l’ancienne foire, la marque a souhaité être partenaire du nouveau Salon. « Nous sommes très fiers de faire partie de cette énergie incroyable, c’est comme la semaine de la mode pour l’art et c’est complètement fou ; les musées, les institutions, les galeries et bien sûr la foire, qui est l’une des plus belles et des plus importantes au monde… Paris est en pleine effervescence », déclare-t-elle.
La création du prix Lee Ufan Arles et Guerlain Art & Environnement renforce la relation de la marque avec les arts et souligne son engagement en faveur de l’environnement. Grâce à cette initiative, les deux marques soutiennent et encouragent les artistes qui abordent la question du climat et de la nature dans leur travail, tout en attirant l’attention sur cette cause importante. Le premier lauréat, Djabril Boukhenaïssi, bénéficiera d’une résidence et d’une exposition à la Fondation Lee Ufan Arles, ce qui lui permettra de faire connaître son travail à un public plus large.
La concordance entre l’exposition et le prix n’est pas une coïncidence, elle fait partie de la philosophie de Guerlain.
« Nous parlons de durabilité, nous parlons de notre avenir, et lorsque je regarde certaines de ces œuvres, je pense que nous devons faire très attention à notre planète et être absolument engagés, déclare Ann Caroline Prazan. Nous devons être forts pour l’avenir de nos enfants ».
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« Les Fleurs du mal », du 18 octobre au 13 novembre 2023, Maison Guerlain, 68 avenue des Champs-Élysées, 75008 Paris.