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L’INHA acquiert les archives de l’historien de l’art Henri Focillon

Près de 10 000 documents rejoignent les fonds d’archives de l’Institut national d’histoire de l’art à Paris, foule d’informations non seulement sur la pensée de l’historien de l’art mais aussi sur l’homme.

Charles Gaucher
4 mars 2024
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Henri Manuel, Portrait d'Henri Focillon, circ. 1930. Paris, bibliothèque de l'INHA, Archives 191. Cliché INHA.

Henri Manuel, Portrait d'Henri Focillon, circ. 1930. Paris, bibliothèque de l'INHA, Archives 191. Cliché INHA.

C’est une somme considérable de documents (près de 10 000 !) qui entrent à l’INHA : ceux de l’historien de l’art Henri Focillon (1881-1943). Maître d’André Chastel, de Meyer Schapiro et de Louis Grodecki, fils du graveur Victor Focillon, il a marqué son temps par son esprit et son engagement novateur. Son influence est toujours présente aujourd’hui. Ses archives « nous montrent une histoire de l’art au travail, la construction d’une pensée irriguée par des engagements sociétaux », précise l’INHA. Désormais consultables par la communauté scientifique, ces documents constituent de précieuses ressources pour les chercheurs. Ces éléments, qui étaient jusqu’à présent inconnus ou oubliés, sont composés de manuscrits, de correspondances, de photographies, d’enregistrements sonores, de cours ou encore de dessins. Ces archives d’Henri Focillon, auteur de Vie des formes (1934), de Éloge de la main (1939), ou encore de L’An mil (1952), historien de l’art qui a pensé et étudié la matière « toujours en prise avec les problématiques sociétales de son temps », font également écho aux préoccupations et interrogations contemporaines. Les archives couvrent la période de 1835 à 1955 et illustrent « l’importance et la diversité de ses travaux », tout en disant « beaucoup de la situation de son temps, des principes d’un homme qui ne sépara jamais ses goûts ni ses centres d’intérêt de ses engagements politiques et sociaux, ses écrits de sa vie ». Éparpillés après son exil – il quitte la France définitivement en octobre 1939 – entre le Massachusetts aux États-Unis, Paris et sa maison de campagne de Maranville (Haute-Marne), une partie de ces documents avaient été saisis par la police du régime de Vichy. L’ensemble avait été réuni, après la Libération, par sa veuve Marguerite Castell-Focillon.

Musées et institutionsInstitut national d'histoire de l'art (INHA)Henri FocillonAndré ChastelMeyer SchapiroLouis GrodeckiVictor FocillonMarguerite Castell-FocillonArchives
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