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Calligraphie abstraite de T’ang Haywen et balade en « Forêt » avec Eva Jospin

Azur Enchères présente 18 encres sur carton du plus secret des artistes chinois ayant vécu en France. Thierry de Maigret propose de son côté une œuvre l’artiste Eva Jospin.

Nicolas Denis
24 juin 2024
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T’ang Haywen,Sans titre, vers 1970, encre sur carton Kyro, diptyque. Courtesy Azur Enchères

T’ang Haywen,Sans titre, vers 1970, encre sur carton Kyro, diptyque. Courtesy Azur Enchères

Cette semaine aux enchères

Chaque semaine, la rédaction de The Art Newspaper France propose une sélection de ventes aux enchères qui attireront l'attention des collectionneurs.

Le geste juste et épuré selon T’ang Haywen

Lorsqu’il arrive à Paris en 1948, T’ang HayWen (1927-1991) est-il déjà « à la recherche d’un souffle pictural gracieux », comme le suggère la critique d’art Judith Benhamou dans son podcast sur l’exposition monographique que lui a consacré, jusqu’au 17 juin 2024, le musée Guimet à Paris ? Sa biographie souligne néanmoins qu’il a pu s’installer dans la capitale avec la promesse d’y suivre des études de médecine. Formé à la calligraphie par son grand-père en Chine, il fréquente très vite l’académie de la Grande Chaumière à Montparnasse, tout comme Zao Wou-Ki, arrivé en France la même année que lui. Influencé tout d’abord par les impressionnistes et les postimpressionnistes, puis par Paul Klee, Gauguin et même Jackson Pollock ou Joan Mitchell, il offre une synthèse de la dialectique Est-Ouest : il envoie le geste et le pinceau du calligraphe vibrer dans le monde onirique de l’abstraction, conjugue l’ascétisme du Tao avec la beauté de la Passion du Christ (il se convertit au christianisme en 1984). La maison de ventes Azur Enchères à Cannes propose le 26 juin un ensemble de dix-huit œuvres de l’artiste. Des encres de Chine sur carton Kyro finlandais, des diptyques comme les affectionnait particulièrement le peintre, ils sont tous estimés dans une fourchette allant de 1 500 à 4 000 euros.

« Morceaux Choisis », mercredi 26 juin 2024, Azur Enchères, 31, boulevard d’Alsace, 06400 Cannes

Eva Jospin, Forêt, collage de carton ondulé monté sur un châssis en bois. © Studio Sebert. Courtesy Thierry de Maigret

Une « Forêt » d’Eva Jospin chez Thierry de Maigret

L’artiste Eva Jospin expose jusqu’au 19 septembre 2024 dans l’Orangerie du château de Versailles La chambre de soie, une gigantesque fresque brodée de 350 m²réalisée initialement pour le défilé haute couture Dior automne-hiver 2021-2022 et ici complétée. L’amateur ou le collectionneur peut continuer la promenade proposée par l’artiste dans son monde imaginaire, dense et féerique, à la galerie Continua à Paris (« Tromper l’œil », jusqu’au 14 septembre 2024) et jusque dans les couloirs de Drouot. La maison de ventes Thierry de Maigret y présente en effet le 28 juin une œuvre de l’artiste, Forêt, acquise à la galerie Suzanne Tarasieve en 2014 et estimée entre 30 000 et 35 000 euros. La plasticienne ne s’est ici pas encore confrontée aux incroyables assemblages de fils de soie, de coton et de jute qui caractérisent La chambre de soi, mais explore dans la pièce mise en vente toutes les possibilités d’un autre matériau, le carton. « J’ai un rapport physique avec cette matière, explique l’artiste en 2010, sur le site Voir et Dire. Cela prend beaucoup de temps. Je suis dans la tension quand je crée, je me vide. C’est quelque chose de très précieux, un temps presque infini. J’ai alors une sensation d’infini dans cet acte de création ». Cette forme de méditation s’exprime dans la minutie des collages et des détails. Eva Jospin réinvente alors, grâce au carton que les arbres ont contribué à créer, une forêt magique et mystique qui plonge ses racines dans l’inconscient des contes et des rêves d’enfant.

« Estampes, tableaux et sculptures du XIXe et du XXe siècles, Art Nouveau, Art Déco », vendredi 28 juin 2024, Thierry de Maigret, Hôtel Drouot, 9, rue Drouot, 75009 Paris. www.thierrydemaigret.com

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